MEDIENSPIEGEL 15.7.09
(Online-Archiv: http://www.reitschule.ch/reitschule/mediengruppe/index.html)

Heute im Medienspiegel:
- Reitschule-Programm
- PolitikerInnen-Pranger
- Homophobie: Klage gegen JSVP Wallis
- Littering: spuckende Subversion
- Zug um Zug zum AJZ
- Teure Polizeigewalt ZH
- Unia-Abwahl: Medienmitteilung Streikkomitee Bellinzona
- Kokain + Co. in unseren Abwässern

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REITSCHULE
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Mi 15.07.09
19.00 Uhr - SousLePont - Punk Spezialitäten

Sa 18.07.09
14.00 Uhr - Alter Hirschenpark - Kubb-Grümpel-Turnier (Anmeldung kubbcup@gmx.ch)

So 19.07.09
19.00 Uhr - Vorplatz - BBQ@Vorplatz

Infos: www.reitschule.ch


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PRANGER BE
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bernerzeitung.ch 15.7.09

Reto Nause am "Pranger"

Von Yvonne Mühlematter

Unbekannte suchen in der Stadt Bern via Flyer mit Foto Personen wegen "ungebührlichem Verhalten". Bei den Gesuchten handelt es sich aber um keine Unbekannten, sondern um Politiker aus Bern.

Der Sicherheitsdirektor Reto Nause ist eines der Opfer der Prangeraktion. Er findet die Aktion nicht lustig, sondern feige, da sich die Initianten nicht zu erkennen gäben. Er bietet den Unbekannten nun an, ihn doch anzurufen, um mit ihm direkt über ihr Anliegen zu sprechen. Der Zeitpunkt für ein Gespräch sei ideal, da im Juli nicht viel los sei im Gemeinderat, meint Nause gegenüber bernerzeitung.ch.

Gemäss Nause wird unter anderem auch der Berner Regierungsrat Hans-Jürg Käser wegen ungebührlichem Verhalten gesucht. Wie auf dem Flyer zu lesen ist, soll sich, wer etwas über die gesuchten Personen weiss, auf einer bestimmten Telefonnummer melden. Die auf dem Flyer abgebildete Telefonnummer führt zur Kantonspolizei.

Pranger nicht gleich Pranger

In letzter Zeit waren verschiedene Prangeraktionen in den Schlagzeilen. Einerseits wurden Fussballrandalen und Gewalttäter mit veröffentlichten Fotos gesucht. Nause befürwortet Prangeraktionen, falls die Verhältnissmässigkeit gegeben sei.

Anders beurteilt er die Aktion von Mitarbeitern der Marzilibahn: Sie veröffentlichten ein Foto eines Schwarzfahrers. Nause verurteilt die Aktion, da in diesem Fall die Verhältnissmässigkeit klar nicht gegeben sei.

(Bernerzeitung.ch/Newsnetz)

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HOMOPHOBIE VS
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bernerzeitung.ch 15.7.09

29 Klagen gegen Homosexuellen-Hetze der jungen SVP im Wallis

Schwule und Lesben wehren sich mit juristischen Mitteln gegen Anfeindungen, die die Walliser JSVP in einer Medienmitteilung verbreitet hat.

Mit einer Klage gegen eine von der Jungen SVP Wallis verfassten Schmähschrift wollen sie ein Zeichen setzen - wenn nötig bis zum Europäischen Menschenrechtsgerichtshof. "29 Klagen wurden beim Unterwalliser Untersuchungsrichter deponiert", erklärte Jean-Paul Guisan, Westschweiz-Sekretär der Schwulenorganisation Pink Cross, vor den Medien in Sitten. Damit will sich die homosexuelle Gemeinschaft gegen weitere Attacken schützen.

"Inakzeptabel und unerträglich"

Auslöser für die Klagen war eine Medienmitteilung der Jungen SVP Wallis vom 17. Mai, in der homosexuelle Menschen beschimpft worden waren. Homosexualität richte sich "gegen die Familie, den Ort des Fortbestandes des menschlichen Geschlechts und also auch des Überlebens einer Nation", war darin zu lesen.

An der Medienkonferenz von Pink Cross und LOS, der Lesbenorganisation Schweiz, wurde der Inhalt der Mitteilung als "inakzeptabel und unerträglich" bezeichnet. Solche Inhalte hätten einen direkten Einfluss auf viele junge homosexuelle Menschen in der Schweiz, die dadurch stark verunsichert würden.

Keine Straffreiheit für Verfasser

Die Klagen richteten sich ausschliesslich gegen die Verfasser der Medienmitteilung, nicht gegen die Partei. Die Kläger stützen sich auf das Antirassismusgesetz. Sie sind - je nach Urteil im Wallis - bereit, bis nach Strassburg an den Europäischen Menschenrechtsgerichtshof zu gelangen.

"Es ist wichtig, gegen das Gefühl der Straffreiheit vorzugehen, das solches Treiben zulässt", erklärte Yannik Schneeberger von der Neuenburger Organisation Happy Gays. Die Kläger zeigten sich überzeugt davon, dass Justizia jenen Unrecht geben muss, die meinen, sie könnten sorglos und straffrei gegen Homosexuelle hetzen.

Die Mitteilung war am 17. Mai, dem Internationalen Tag gegen die Homophobie versandt worden. Die Jung SVP bezeichnete diesen Tag als "lasterhaften Internationalen Tag". Vor 29 Jahren, am 17. Mai, hatte die Weltgesundheitsorganisation WHO Jahren beschlossen, Homosexualität aus der Liste der psychischen Krankheiten zu streichen. (vin/sda)

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24 Heures 15.7.09

Les gays exigent le respect, en Valais aussi

Grogne - Trop c'est trop. Les homosexuels se mobilisent contre les propos jugés homophobes de l'UDC valaisanne. Alors que la polémique fait rage, comment vit-on son homosexualité à Sion ou dans le val d'Hérens?

Martine Clerc

"Depuis la Gay Pride, en 2001, les Valaisans nous tolèrent. Mais on est encore loin d'être respectés. Ces propos inadmissibles le démontrent une fois encore. " Secrétaire générale d'Alpagai, l'association valaisanne mixte de personnes homosexuelles, Barbara Lan-themann n'a pas digéré la récente prise de position des Jeunes UDC du Valais romand. Pour rappel, leur président, Grégory Logean, condamne la banalisation de l'homosexualité, "comportement déviant qui s'inscrit contre la famille et l'équilibre psychique et moral de la jeunesse". Et réaffirme son attachement "au droit naturel et chrétien".

Appel à la haine, homophobie latente, dénoncent les gays. Les associations homosexuelles suisses annonceront, aujourd'hui en conférence de presse, les suites juridiques qu'elles donneront à cette affaire.

Tabou religieux

L'amour gay serait-il plus mal vu à Ovronnaz ou à Sierre qu'ailleurs? "Cette façon de penser est certes le lot d'une petite minorité, mais celle-ci est spécialement représentée en Valais, déplore Barbara Lanthemann. Même si la population s'est ouverte, le tabou reste extrêmement fort. " Secrétaire romand de Pink Cross, Jean-Paul Guisan dresse le même constat, citant à titre d'exemple les contacts pénibles entre associations et autorités valaisannes. Théologien de formation, il pointe l'Eglise du doigt: "La religion catholique renforce le tabou, tout comme la fermeture géographique du canton. En Valais, on peut vivre sa sexualité mais ne surtout pas la crier sur les toits!" En 2005, le Valais, était, avec le Jura, le seul canton romand à refuser le Partenariat enregistré, le "pacs" helvétique.

Président de l'UDC du Valais romand, Oskar Freysinger ne retire rien du discours de son camarade de parti. "Il n'a rien d'insultant pour les homosexuels. Dans le dictionnaire, un "comportement déviant" signifie simplement qu'il s'écarte de la norme. " Pour lui, les gays se victimisent "afin de créer une culpabilité générale leur permettant de faire passer leurs revendications". Au rang desquelles, affirme-t-il, le droit à l'homoparentalité et celui d'aller dans les écoles pour informer sur l'homosexualité, "et la propager", insiste-t-il. Homophobie latente? "Si les gays font de leur orientation sexuelle un enjeu politique, bien sûr qu'il y a des réactions. Chacun fait ce qu'il veut dans sa chambre à coucher. "

UDC divisée

Mgr Norbert Brunner, évêque de Sion, se refuse à commenter les propos de Grégory Logean. "Pour le reste, je suppose que l'enseignement de l'Eglise catholique sur l'homosexualité est connu. "

Hors des frontières valaisannes, les propos de Grégory Logean font grincer des dents jusqu'au sein de l'UDC. Thomas Fuchs, député bisexuel au Grand Conseil bernois, a remis en place son collègue de parti. "Ce discours est une spécialité valaisanne que je désapprouve, renchérit le coordinateur romand de l'UDC, Claude-Alain Voiblet. En général, notre parti ne base pas son programme sur des références religieuses. "

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"Sois heureuse, mais tais-toi et cache-toi!"

Elle aime les abricots du Valais, les montagnes et Saxon, où elle vient d'acheter une maison pour y vivre avec son amie. Jamais, Barbara Lanthemann, 44 ans, secrétaire générale d'Alpagai, n'a songé à quitter son canton à cause de son orientation sexuelle. "Pour moi, tout s'est heureusement bien passé. J'ai vécu en couple dans le val d'Anniviers où nos voisins nous apportaient des confitures. Quand les gens vous connaissent, ça va. " Son coming out n'est pourtant pas allé sans heurts. "Je n'ai rien dit jusqu'à mes 20 ans, j'étais révoltée contre tout, j'ai failli mal tourner. Puis, j'ai fait la connaissance de quelqu'un comme moi, malgré l'absence de lieux de rencontre homos en Valais, et je me suis ouverte. "

Dans sa famille, catholique proche d'Ecône, son homosexualité passe mal. Et Barbara Lanthemann de fustiger "l'omniprésence de l'Eglise conservatrice en Valais, le catéchisme à l'école, toute cette hypocrisie". Et le silence qui va avec. "Combien de fois j'ai entendu: "Sois heureuse mais tais-toi et cache-toi!" En 2005, en pleine campagne pour le "pacs", elle quitte le catholicisme, après des propos "atroces" d'un prêtre sur les gays. Employée de commerce, militante, la quadragénaire n'a pas caché son homosexualité au travail. "C'est la première chose à faire pour se sentir bien avec les autres. "

M. Cl.

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LITTERING
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Bund 15.7.09

Junge spucken auf Littering-Verbote

Ein Spuckverbot in zwei Schweizer Gemeinden löst bei den anvisierten Jugendlichen vor allem eines aus: Heiterkeit

Die Stadt Gossau im Kanton St.Gallen und das zürcherische Wallisellen büssen im Kampf gegen Littering auch Spucken in der Öffentlichkeit - mit geringem Erfolg. Das Verbot sorgt für Belustigung und einen Spuckwettbewerb.

Antonio Cortesi

In Singapur, dem Pionierland der verordneten Reinlichkeit, kostet das Spucken im öffentlichen Raum mehrere Hundert Franken. Inzwischen ist das Spuckverbot auch in Europa angekommen. Als erste Schweizer Gemeinden ahnden Wallisellen und Gossau das ungebührliche Entsorgen von Speichel: mit Ordnungsbussen von 30 beziehungsweise 60 Franken.

Damit hat der Kampf gegen das achtlose Wegwerfen von Abfall hierzulande eine Dimension erhalten, über die viele Zeitgenossen den Kopf schütteln. Die beiden Gemeinden kamen mit ihrem Anti-Littering-Konzept denn auch in die nationalen Schlagzeilen und wurden wegen des Spuckverbots schweizweit belächelt. Das Verbot sei unnötig, wirkungslos und lasse sich nicht durchsetzen, lauteten die Kommentare.

Bloss "eine Handvoll" Bussen

Eine erste Bilanz fällt in der Tat ernüchternd aus. In Gossau konnte die Kantonspolizei seit der Einführung Anfang März dieses Jahres gerade mal "eine Handvoll" (jugendlicher) Spucker in flagranti ertappen. Noch schlechter ist das Resultat in Wallisellen, wo das Verbot bereits seit zweieinhalb Jahren in Kraft ist. In diesem Zeitraum wurden bloss "zwischen fünf und zehn" Spucker gebüsst, wie Gemeindeschreiber Urs Müller auf Anfrage bekannt gibt.

Keine Jagd auf Spucker

Beide Gemeinden betonen aber, dass das Spuckverbot bloss eine Massnahme unter mehreren im Kampf gegen das Littering sei. So verbietet das Gossauer Polizeireglement auch das öffentliche Urinieren und Erbrechen sowie das Wegwerfen von Kaugummis und Zigarettenstummeln. Gleichzeitig beschloss das Stadtparlament ein nächtliches Ausgehverbot für schulpflichtige Jugendliche. "Mit dem Spuckverbot wollten wir ein Zeichen setzen", sagt Stefan Kramer, Leiter des Amts für Sicherheit. Dabei sei immer klar gewesen, dass die Polizei Wichtigeres zu tun habe, als "auf Spuckerjagd" zu gehen. Doch das unappetitliche Phänomen störe die Bevölkerung eben doch massiv. Man hoffe auf eine erzieherische Wirkung des Verbots.

Junge nehmens nicht ernst

Bei den anvisierten Jungen löst das Verbot aber vor allem Heiterkeit aus. "Viele machen sich einen Spass daraus zu testen, wie weit sie gehen können", sagt der Gossauer Juso-Präsident Philip Enzler. Er selber habe schon in Anwesenheit eines Polizisten gespuckt, sei aber nicht gebüsst worden. Und kürzlich organisierten die Jungsozialisten beim Bahnhof ein öffentliches Wettspucken mit Kirschsteinen. Am späten Abend gabs dann noch die Aktion "Rumhängen erlaubt", bei der die Jungen bewusst das Ausgehverbot ritzten.

"Behörden sabotieren sich selber"

Philip Enzler verteidigt das grassierende Männlichkeitsritual des Spuckens keineswegs, findet aber, dass die Behörden ihren Kampf gegen das Littering mit wirkungslosen Verboten selber sabotierten. Diese Einschätzung bestätigt der Littering-Experte des Schweizerischen Städteverbands: "Wenn ein Verbot nicht durchgesetzt wird, ist eine Verhaltensänderung nicht möglich", sagt Alex Bukowiecki. Von einem Spuckverbot rät er nicht generell ab, empfiehlt den Gemeinden aber, "das Mittel des Verbots dosiert einzusetzen".

Sowohl in Wallisellen als auch in Gossau ist man jedoch überzeugt, dass das Spuckverbot einen "Sensibilisierungseffekt" hat. Davon liessen sich inzwischen auch andere Gemeinden anstecken, sagt der Gossauer Amtsleiter Stefan Kramer: "Viele werden nachziehen." Im Nachbarort Flawil sei das Gossauer Modell bereits in der Vernehmlassung - "inklusive Spuckverbot".

"Rostiger Paragraph"

Der "Anstands-Paragraf" stösst allerdings nicht nur bei der Linken auf Ablehnung. Die IG Freiheit, eine Vereinigung rechtsbürgerlicher Politiker, verlieh kürzlich den dritten Preis des "Rostigen Paragraphen 09" an den Gossauer Parlamentspräsidenten Bruno Damann (CVP). Die Auszeichnung wird jeweils an Personen vergeben, die eine besonders unsinnige Regelung zu verantworten haben. Präsident der IG Freiheit ist der Thurgauer SVP-Nationalrat Peter Spuhler.

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Unrat in den Städten

Strafen allein bewirken nichts

An immer mehr Orten in der Schweiz können Bewohner für Littering gebüsst werden. Tatsächlich werden aber nur wenige "Güsel"-Bussen verteilt.

Erika Burri

Zwischen 40 und 50 Franken bezahlen Abfallsünder in den Kantonen Bern, Basel-Stadt, Thurgau oder Luzern, wenn sie Essensreste, Bierdosen oder Zigarettenstummel liegen lassen. Werden ganze Säcke voller Picknick-Abfälle wild entsorgt, kann das bis zu 300 Franken kosten. Urinieren auf öffentlichem Grund wird in den meisten Kantonen mit 100 Franken gebüsst und auch wer den Kot seines Hundes nicht fachgerecht entsorgt, bezahlt 80 Franken.

Mit der Aufnahme von "Littering" in die kantonalen Ordnungsbussenkataloge wollen die Kantone den Abfallbergen, die in den Parks, an Seen und Flüssen in den letzten Jahren immer grösser geworden sind, entgegenwirken. Wo das Bussenwesen für Littering nicht kantonal geregelt ist, werden die Gemeinden selber aktiv (siehe Haupttext).

Keine Statistik in Bern

Der Kanton Basel-Stadt büsst als einer der ersten Kantone bereits seit 2006 Littering-Sünder. Doch viele waren es bisher nicht. 86 Mal haben Basler Polizisten 2008 wegen unachtsamen Liegenlassens von Einwegverpackungen oder PET-Flaschen Bussenzettel ausgefüllt. Im Kanton Thurgau (Bussen für Littering seit Januar 2008) wurden im ersten Halbjahr 2008 50 Personen gebüsst, in Luzern - seit der Einführung des Littering-Paragrafen diesen Mai - bis Mitte Juni 26 Personen. Die Statistik der Police Bern weist die Abfallsünder nicht separat aus, die seit Januar 2008 mit dem Abfall auch Geld für die Busse liegen gelassen haben.

Es sei schwierig, Abfallsünder in flagranti zu erwischen, sagt Richard Huwiler von der Kantonspolizei Luzern. "Die Leute lassen schliesslich nicht ausgerechnet dann ihren Abfall liegen, wenn ein Polizist um die Ecke biegt." Eher das Gegenteil sei der Fall: Polizisten hätten beobachtet, wie Personen sogar fremden Abfall vom Boden aufheben würden, damit der Polizist nicht den Eindruck bekomme, der Abfall stamme von ihnen. Im Gegensatz zu anderen Kantonen dürften im Kanton Luzern "aus taktischen Gründen" auch Polizisten in Zivilkleidung Bussen ausstellen. Bis jetzt sind aber noch keine Zivilpolizisten auf Abfallsünder-Patrouille gegangen. Wird es in der Stadt und im Kanton Luzern aber nicht merklich sauberer, könnte die Kantonspolizei diesen Trumpf ausspielen.

Auffällige Abfallkübel

Glaubt man verschiedenen Medienberichten, sind im Kanton Basel-Stadt die Abfallberge auf öffentlichem Grund in den letzten drei Jahren trotz Littering-Bussen kaum kleiner geworden. Im Kanton Thurgau wird man noch deutlicher: "Bussen allein bringen nichts", sagt Anita Enz vom Amt für Umwelt. 170000 Franken investiert man deshalb seit 2008 in eine dreijährige Littering-Kampagne. Der Kanton berät die Gemeinden und bezahlt für kommunale Projekte. Enz' erstes Fazit ist positiv. Nebst den Bussen hätte in einzelnen Gemeinden die auffälligere Beschriftung von Abfallkübeln bewirkt, dass der Unrat nicht am Boden liegen bleibe.

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AJZ ZUG
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Indymedia 15.7.09

ZUG UM ZUG ZUM AJZ ::

AutorIn : Aargrau: http://www.aargrau.ch     

Seit einiger Zeit geht so einiges was in Zug. Aber auch schon in den vergangenen Jahren war immer wieder was los. Darum gibt es nun einen Bericht über das Geschehen in und um Zug. Das Ganze beruht erneut auf Internet-Recherchen, darum hat der Artikel keinen Anspruch auf Vollständigkeit.     
    
2002 bis 2003

Im September wurde von Aktivisten zwei Häuser besetzt. Nach der ersten Besetzung mit rund 100 Personen, [01] kam es zu einer Demonstration gegen den Abriss des zuvor besetzten Gebäudes. Im Anschluss an diese Demonstration wurde das Zeughausareal in Zug besetzt. [02] Für den Oktober wurde bereits ein nächste Demo angekündigt. [03] Das Ziel der Demonstration war mit der Stadt einen Dialog über die Nutzung des Zeughauses aufzunehmen. Gleichzeitig wurde Kritik an den Bodenspekulation der Baulobby in Zug kundgetan und auf das Problem von fehlenden bezahlbaren Wohnungen aufmerksam gemacht. Unterstützt wurde diese Demonstration von vielen Gruppen, wie IG Lachende Altbauten, Verein Zuger Skater, Sozialistisch Grüne Alternative Zug oder Revolutionäre Jugend Zug. [04] Die IG Lachende Altbauten, welche das Zeughaus besetzt hält, lies im Oktober verlauten, dass sie von der VBS eine ultimative Aufforderung erhalten haben, das Zeughaus zu verlassen. Doch wurde vorläufig das Haus nicht verlassen und auch nicht geräumt. [05]

Es ging vieles im beschaulichen Zug. Es wurde eine anarchosyndikalistische Bildungskonferenz im Februar geplant. [06] Nach dem Ausbruch des Irak-Krieges kam es zu einer Reihe von Friedens-Kundgebungen [07] und es wurde zu einem revolutionären 1. Mai in Zug aufgerufen. [08] Im Mai wurde ausserdem das Infokafi TikTak eröffnet. Ein neue Anlaufstelle im besetzten Zeughaus mit Zeitschriften, Kafi, Diskussion, Internet, Läsothek und massig Infomaterial. [09]

Das VBS machte dann aber ernst: Nachdem das Bundesgericht die hängige Verwaltungsbeschwerde "abgeschrieben" hatte, sollte das Zeughaus bis am Montag, 23. Juni geräumt sein. [10] Die IG Lachende Altbauten bestätigte, dass das Zeughaus abgerissen werden soll. In ihrer Mitteilung kritisierten sie diesen Abriss, vor allem da noch keine weiteren Pläne für die Nutzung des Geländes vorgesehen waren. Ausserdem wurde klar gemacht, dass man eine Räumung nicht einfach so dulden würde. [11] Die Besetzung eines Bauernhof am Stadtrad, welcher aus Lagerraum genutzt werden sollte, glückte nicht. Gleichzeitig wurde eine Demonstration Ende Juni angekündigt. [12]

Das seit dem 14. September 2002 besetzte Zeughaus wurde dann aber am 24. Juni kurz vor der angekündigten Demo geräumt. [13] Zum Zeitpunkt der Räumung waren aber die BesetzerInnen nicht im Haus. [14] Nachdem die Polizei das leere Haus gestürmt hatte, begannen auch gleich die Abriss-Arbeiten. [15] Die erste Reaktion folgte aber prompt. In der nächsten Nacht wurde das aktive Zeughaus des VBS mit Farbe angegriffen. [16] Die Demo unter dem Motto "Ihr nehmt uns die Häuser - wir nehmen uns die Stadt" wurde dann leider nur von ca. 100 bis 150 Personen besucht. [17] Trotzdem was es eine kämpfersische Demonstration, wo es auch zu Sprayereien und Farbanschlägen kam. [18] "Dies geschah wohl zum Teil aber auch aufgrund der Polizeiprovokation. Ein Grossaufgebot der Zuger Polizei besetzte vor der Demonstration den Zuger Bahnhof. Dutzende DemonstrantInnen wurden kontrolliert und deren Personalien erfasst. Zwei Personen wurden gleich präventiv verhaftet.", wie die IG Lachende Altbauten in ihrer Mitteilung schrieb. [19] Am 13. September wollte die IG Lachende Altbauten eine "Reclaim The Streets" veranstalten. Doch die Polizei kontrollierte und verhaftete ab 20 Uhr Gruppen und Einzelpersonen, gemeinsam mit PolizistInnen der Konkordatspartnerschaft Luzern und Schwyz. Aufgrund des massiven Polizeiaufgebotes konnte jedoch die RTS nicht wie geplant durchführen. Trotzdem vormiete man sich immer wieder zu Spontandemonstrationen, so dass es auch zu Gummischrot-Einsatz von der Polizei kam. Es kam zu weiteren Festnahmen, "Prügelexzesse" und menschenverachtende Sprüche, wie "Schiesst sie ab, die feigen Säue". [20] So wurde die RTS von der Polizei aufgelöst. Sogar Personen, welche sich zurück ziehen wollten, konnten sich nicht der Polizeiwillkür entziehen. [21] Im November verschickte die Polizei mehrere Vorladungen bezüglich der Zeughaus-Besetzung und der "Reclaim The Streets", um mehr nützliche Informationen zu sammeln. [22]


2004 bis 2008

Dann wurde es ruhig. Sehr ruhig. Ausser einer "Legalize Cannabis"-Demo [23] und dem 1. Mai geschah so gut wie nichts. [24] Es wurde versucht ein neues Info-Kaffee aufzubauen. Für dies gab es auch mehrere Soli-Konzerte. [25]

Im Rahmen des globalen Aktionstages im Juli 2006 gegen den G8 geschah endlich auch wieder was ein Zug. Auch wenn es nur eine kleine Transpi-Aktion war. In der Nacht vom Donnerstag auf den Freitag wurden in Zug am See und an einer Autobahnbrücke insgesamt drei Transparente gehängt. Zudem wurde der Jachtclub am Hafen mit Anti-G8-Sprüchen verschönert. [26]

20 Minuten berichtete im November, dass es bei einer unbewilligten in Zug zu Ausschreitungen kam. Die etwa 30 Demonstranten zündeten Feuerwerkskörper und warfen Farbbeutel gegen die Fassaden der Verwaltungsgebäude. Auf einem Transparent hiess es "Kein Mensch ist illegal". Als die Polizei eingriff, floh der Trupp und beschädigte ein Polizeiauto. [27]


2007 bis 2008

Über die Lokalpresse und ein von der IG Galvanik Zug verfasstes Flugblatt, wurde diversen Zuger Bands sowie die Öffentlichkeit im Dezember 2007 darüber informiert, dass die 14 Proberäume der Galvanik aus feuerschutztechnischen bzw. -rechtlichen Gründen bis Jahresbeginn geräumt werden müssen. Die Begründungen schienen aber oft zweifelhaft. [28]

Auszug aus dem Kulturleitbild der Stadt Zug: "Für die Stadt Zug ist es erstrebenswert, ein reges kulturelles Leben zu haben, an dem möglichst viele Menschen teilnehmen können. Kultur kann nicht von der Stadt bestimmt, sie kann aber ermöglicht und angeregt werden. Deshalb soll entsprechende Infrastruktur zu tragbaren Bedingungen zur Verfügung gestellt werden: erschwingliche Arbeitsräume für Kulturschaffende, Übungslokale, Spielorte für Laien, Freizeitanlagen, Veranstaltungslokale, Information und nicht zuletzt Fachleute, die Initiativen aus der Bevölkerung anregen und begleiten. Kulturelle Leistungen können nur in einer offenen und toleranten Umgebung entstehen. Kultur erfordert eine breite Basis; die Förderung durch die öffentliche Hand ist dabei ein wesentlicher Bestandteil." [29]

Schon vorher war das Zuger Kulturzentrum Galvanik regelmässig in der Regionalpresse. "Es müsse saniert werden, weil der Boden vergiftet sei", hiess es. Die SVP verlangte mehrmals die Schliessung, kam damit aber nicht durch. Einige Bands verliessen Anfangs Januar dann die Proberäume, andere probten trotz des Verbots weiter. Am Montag 21. Januar wurde den Bands kommuniziert, dass definitiv alle Bands die Proberäume verlassen müssen, ansonsten würden sie zwangsgeräumt. Daraufhin begannen sich die Bands zu wehren. Burning Drop und Frontal probten an verschiedenen Orten auf Zugs Strassen und verteilte Flugblätter an die PassantInnen. Und auch für die nächsten Tagen wurde angekündigt, dass Bands weiter auf öffentlichen Plätzen proben werden. Es gab weitere Protestaktionen, wie eine Flyer-Aktion vor der Chollerhalle im Rahmen eines Treffens des Netzwerkes "Kultur Zug". [30]

Am 8. Februar 2008 fand in einer leerstehenden Farbik in Zug eine Sauvage statt. 200 Personen feierten in der Indukta einen Abend lang eine Party. Der Grund war laut dem Communique, mangelnder Kulturraum für nicht kommerzielle Anlässe. Ausserdem wurde auf die Situation der Zuger Bands aufmerksam gemacht, welche aus der Galvanik geschmiessen wurden. [31]

Es kam zu dieser Zeit auch immer wieder zu kleineren Aktionen, zum Teil auch mit militantem Charakter. So wurde Anfang Mai die Bildungsdirektion in Zug an der Baarerstrasse 19 mit Farbe markiert. Dies Bezog sich auf eine Aktion am 1. Mai in Zürich, bei welcher es auch zu diversen Verhaftungen kam. [32]

Für grosses Aufsehen sorgte der Freundeskreis Trümmertango, welcher am 11. Mai das so genannte Theilerhaus für eine Party in Anspruch genommen hat. Mit dieser Aktion wollte der Freundeskreis Trümmertango seine Forderung nach mehr Kulturraum unterstreichen. [33] Bei der Polizei gingen dann mehrer Anzeigen wegen Störung der Nachtruhe ein. Weiter war im Polizeibericht zu lesen: "Am Sonntagabend, kurz vor 23 Uhr befanden sich rund 40 Personen auf dem Gerüst des Theilerhauses an der Hofstrasse in Zug und stiegen trotz Verbotsschildern über ein Fenster in das Gebäude ein. In den folgenden Stunden drangen rund 300 Personen in das verbarrikadierte Gebäude ein und feierten eine laute Party." [34] Unterstützung erhielten die Jugendlichen von der "Alternative Kanton Zug", welche sich mit dieser gewaltfreien Aktion solidarisierten und die Raumnot als Folge des Steuerdumping sahen. Weniger gute Meldungen kamen dann aber vom Kanton, welcher 22500 Franken Schadenersatz forderte. Baudirektor Heinz Tännler sagte dazu: "Und auch ich finde es schade, dass das Theilerhaus bereits seit Jahren ungenutzt dasteht. Doch sollten solche Aktionen immer im Rahmen des Gesetzes stattfinden - und mit dem Einverständnis der Eigentümer." Der Freundeskreis Trümmertango relativierte die Vorwürfe in einer Mitteilung. Bezüglich den Lärmbelästigungen sei aus einer Mücke einen Elefanten gemacht worden. Dies wohl weil es sich bei den Anwohnern um eher sehr reiche Personen handelte. Es wurde auch hingewiesen, dass die Party nur in einem illegalen Rahmen stattfand, weil es keine andere Möglichkeiten in Zug gab. Kein Verständnis hatte man auch nicht für den Vorwurf bezüglich des Sachschadens über Fr. 20000.-. Das Haus werde völlig renoviert und hatte den Einschusslöchern nach, welche an sämtlichen Wänden gefunden wurden, der Polizei wohl als Übungshaus gedient. [33]

Im Mai und Juni wurde zweimal die alte Arnosti Gärtnerei zwischen Inwil (LU) und Dietwil (AG) besetzt. Die Besitzerin, die Credit Suisse, liess die Gärtnerei aber zweimal räumen. [35] Mit den BesetzerInnen solidarisierte man sich auch in Zug und griff die dortige CS mit Farbe an. [36]

Am Samstagabend, 19. Juli wurde das frühere "Restaurant Rössli" in Root (zwischen Zug und Luzern) besetzt. Ob bei dieser Besetzung einen Zusammenhang zu den Ereignissen in Zug gab, entzieht sich unseren Kenntnissen. Die Idee war aber ungefähr die gleiche. Es sollte wieder Leben in das ungenutzte Haus gebracht werden, den Wohnraum genutzt und unkommerzielle Kultur gefördert werden. [37]


2009

In der Nacht auf den 27. Januar 09 wurde, in einer Aktion verschiedener revolutionärer Kräfte, die Fassade der UBS beim Metalli in Zug eingefärbt. Diese Aktion läutete den Widerstand gegen das jährlich stattfindete Weltwirtschaftsforum in Davos ein. Aber auch sonst soll in diesem Jahr wieder einiges gehen in Zug. [38]

Im Mai 2009 wurde das Zugerstrasse 13 in besetzt. Wie sich herausstellen wird, die erste in einer Reihe von weiteren Besetzungen. Die Themen sind die gleichen, wie in den Jahren zuvor. Wohnungsnot und fehlende Freiräume. Dies schrieb auch das Kollektiv Aktiv Wohnen in ihrer Medienmitteilung. [39] Da aber der Abriss schon geplant war und bereits die Woche darauf damit begonnen werden sollte, wurde das Haus am Samstagnachmittag verlassen. [40]

Kurz darauf wurde am 29. Mai die Bleichistrasse 12 wieder bewohnt. Ziel war es die Liegenschaft zwischen zu nutzen, bis es abgerissen wird. [41] Am Donnerstag 4. Juni musste das Haus aber erneut aufgegeben werden. Doch will man auch künftig leerstehende Bauten am Leben erhalten bis klar ist was mit ihnen passiert. [42]

Darauf wurde die Albisstr. 5 in Zug (Frohheim) zwischen Bahnhof und Bullerei wieder belebt. Die Besetzung vom 3. Juli reiht sich in die vorangehenden Versuche ein. Erneut konnte man wieder nur für einige Tagen bleiben. [43] Da die Bentom AG (Besitzer des Hauses) nicht an einer beidseitigen Lösung interessiert war, wurde das Haus geräumt. Um ca. 6.15 Uhr brach die Polizei ohne weitere Vorwarnung gewaltsam in das Haus ein. Sechs HausbesetzerInnen wurden verhaftet. [44]



W.irbleiben / Aktiv Wohnen
Das Kollektiv Aktiv Wohnen ist ein Zusammenschluss von jungen und motivierten Leuten, die nicht gewollt sind den Kanton zu verlassen um eine bezahlbare Wohnung zu finden. So engagieren sie sich im Bereich Wohnungsnot. Das Ziel ist ein Freiraum im Raum Zug zu schaffen.
aktiv.wohnen@gmail.com


Piratenbar
Industrie 45, jeden Montag ab 20 Uhr
http://www.i45.ch


Systembruch
Wir sind ein Produkt aus Anschiss. Angeschissen von der Lohnarbeit, vom Staat und vom kapitalistischen System. Wir wollen selber bestimmen, was, wie, wo und wie lange wir arbeiten - und das selbstorganisiert ohne irgendwelche Vorgesetzten. Wir lassen uns auch nicht verarschen, wenn der Staat uns ab und zu ein bisschen Kohle in den Arsch schiebt, damit wir nicht gegen ihn oder den von ihm unterstützen Kapitalismus rebellieren.
http://www.systembruch.net/



[01]  http://ch.indymedia.org/demix//2002/09/1065.shtml
[02]  http://ch.indymedia.org/demix//2002/09/1166.shtml
[03]  http://ch.indymedia.org/demix//2002/09/1308.shtml
[04]  http://ch.indymedia.org/demix//2002/10/1393.shtml
[05]  http://ch.indymedia.org/demix//2002/10/1725.shtml
[06]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/01/2558.shtml
[07]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/03/6624.shtml
[08]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/04/8217.shtml
[09]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/05/8595.shtml
[10]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/06/11562.shtml
[11]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/06/11590.shtml
[12]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/06/11795.shtml
[13]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/06/11988.shtml
[14]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/06/11997.shtml
[15]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/06/12048.shtml
[16]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/06/12187.shtml
[17]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/06/12220.shtml
[18]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/06/12226.shtml
[19]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/06/12244.shtml
[20]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/09/13869.shtml
[21]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/09/13852.shtml
[22]  http://ch.indymedia.org/demix//2003/11/15689.shtml
[23]  http://ch.indymedia.org/demix//2004/04/21470.shtml
[24]  http://ch.indymedia.org/demix//2004/04/21576.shtml
[25]  http://ch.indymedia.org/demix//2004/08/25223.shtml
[26]  http://ch.indymedia.org/demix//2006/07/42070.shtml
[27]  http://ch.indymedia.org/demix//2006/11/44590.shtml
[28]  http://www.burningdrop.ch
[29]  http://www.stadtzug.ch
[30]  http://ch.indymedia.org/demix//2008/01/56723.shtml
[31]  http://ch.indymedia.org/demix//2008/02/57103.shtml
[32]  http://ch.indymedia.org/demix//2007/05/48990.shtml
[33]  http://ch.indymedia.org/demix//2008/05/60080.shtml
[34]  http://www.zug.ch/.../sicherheitsdirektion/zuger-polizei/medienmitteilungen/112-zug-rund-300-personen-drangen-ins-theilerhaus
[35]  http://ch.indymedia.org/demix//2008/05/60505.shtml
[36]  http://ch.indymedia.org/demix//2008/06/60718.shtml
[37]  http://ch.indymedia.org/demix//2008/07/62198.shtml
[38]  http://ch.indymedia.org/demix//2009/05/68991.shtml
[39]  http://ch.indymedia.org/demix//2009/01/66783.shtml
[40]  http://ch.indymedia.org/demix/2009/05/69247.shtml
[41]  http://ch.indymedia.org/demix//2009/05/69443.shtml
[42]  http://ch.indymedia.org/demix//2009/06/69561.shtml
[43]  http://ch.indymedia.org/demix//2009/07/70223.shtml
[44]  http://ch.indymedia.org/demix//2009/07/70282.shtml


12-07-2009 | (A)argrau     

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POLIZEIGEWALT ZH
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Indymedia 15.7.09

Was der Polizeiübergriff gegen Goran B. bisher kostet

AutorIn : Mona         

Goran B., Lagerarbeiter bei der Migros Genossenschaft Zürich, 48, wird am 4. Nov. 2001 von 3 Polizisten und 2 Polizistinnen der Stapo in seinem Zimmer an der Zürcher Motorenstrasse "irrtümlich" überfallen, zu Boden gedrückt und so misshandelt, dass er seither teilweise gelähmt und behindert ist.     
    
Das Polizeiopfer befindet sich seither in ärztlicher Anti-Schmerzbehandlung (verletzte Rotationsmanschette bei rechter Schulter). Bei zweien der Polizisten, namentlich Reto K. und Bernhard S., handelte es sich um die selben Täter, die 51⁄2 Monate später, am 21. April 2002 den damals 19jährigen Eldar S. zum Invaliden prügelten.

Die beiden Täter wurden in beiden Fällen nicht nur durch die ZH-Justiz geschützt, diese sprach ihnen sogar eine Parteientschädigung über ca. Fr. 30.000.- zu (Grund: die gerichtlich zu "Nicht-Täter" Gesalbten wurden grundlosen Anschuldigungen ausgesetzt und waren unschuldig grossem öffentlichem Druck ausgesetzt).

Vom Obergericht aus gesehen geschah von Polizeiseite her alles im grünen Bereich, es waren "nur leichte Schläge", die Polizisten handelten durchwegs "besonnen, verhältnismässig, zu Recht", zumal "in Ausübung ihrer Amtspflicht". Zwar hätten sie sich im Fall Goran B. leider "in der Türe ge-irrt", was aber im Fall von Polizisten ohnehin straffrei sei.

Bilanz der Kosten und Nebenkosten / Nebenwirkungen

Interessant ist heute, bald 8 Jahre später, was dieser ZH-justiziell "nicht stattgefundene Polizeiübergriff" den Staat und die Sozialversicherungen kostet und bereits gekostet hat. Hier ein Versuch einer Übersicht:
- Die beiden Täter Reto K. und Bernhard S. konnten weiterhin hemmungslos auf zufällige Passanten einschlagen (z.B. am 21.4.02 auf Eldar S. mit dem bekannten "Erfolg" eines zweiten Invaliden);
- Mit den durch die ZH-Justiz stets als "verhältnismässig" sanktionierten polizeilichen Gewalt-orgien erlangten diese Polizeihandlungen ("nur leichte Schläge") mittlerweile auch eine Vorbildfunktion dafür, was heute unter dem Titel "Jugendgewalt" abläuft;
- Anhand der beiden genannten Polizeitäter wurde gerichtlich ein vollständiger Täterschutz umgesetzt, bei gleichzeitiger Verharmlosung und Kriminalisierung des jeweiligen Opfers (übrigens unter wackerer persönlicher Mithilfe des grossartigen SP-Strafrechtlers aus Stäfa);
- Die beiden Polizeitäter konnten unbeirrt Karriere machen innerhalb der Stapo und sind heute als "hervorragende Dienststellenleiter" tätig (da hat man wenigstens Vertrauen in die Polizei...);
- Goran B. ist seit dem Überfall vom 4.11.01 in ärztlicher Behandlung;
- Diese umfasst heute: ca. 27 physiotherapeutische Behandlungen pro Jahr / ca. 14 Termine beim spezialisierten Schmerzarzt (einem an der Uni ZH tätigen Prof.) / 3-4 Termine beim Chiropraktiker / unzählige Antischmerz-Mittel und weitere Stabilisierungs-Pillen-Kapseln (auch gegen Nebenwirkungen)
- Abhängigkeit vom Sozialamt der Stadt Zürich / persönliche Verschuldung bei Freunden und Bekannten
- Vertretung durch einen unentgeltlichen (d.h. vom Staat bezahlten) Rechtsanwalt / etc.
- Die Kosten für den "Nicht-Polizeiübergriff"  http://www.augenauf.ch/bulli/art/b042a05.php belaufen sich pro Jahr gesamthaft auf ca. Fr. 90.000.-.
- Nach 8 Jahren - welche im kommenden Nov. erreicht sein werden - ergibt dies einen Totalbetrag von ca. Fr. 720.000.-.
- Noch nicht eingerechnet sind ein 3-monatiger Aufenthalt in der SUVA-Rehaklinik Bellikon (ca. Fr. 700.- pro Tag) sowie diverse durch den Schmerzarzt eingeleitete Bäder-Aufenthalte (ca. Fr. 200.- pro Tag).
- Nicht eingerechnet sind die Aufwände und Spesen von Freiwilligen, welche sich seither um die Belange des rechtlos gebliebenen "Nicht-Polizeiopfers" gekümmert haben.
- Nicht eingerechnet sind ferner die Verwaltungskosten der diversen involvierten Sozial- und Gesundheitsbehörden. Aber die beiden Täter Reto K. und Bernhard S. beziehen monatliche Gehälter zwischen Fr. 12‘000.- und 15‘000.-, bekleiden Kaderposten innerhalb der ZH Stapo und sind voll rehabilitiert.

Info aus  http://www.augenauf.ch/bulli/art/b040a10.php : Justiz deckt Polizeigewalt
Die gleichen Zürcher Polizisten, welche im Fall "Eldar S." als brutale Schläger angezeigt wurden, sind auch am Fall "Goran B." beteiligt. Der Arbeiter Goran B. wird am 4. November 2001 in seinem Zim-mer in Zürich 5 durch fünf PolizistInnen überfallen und zusammengeschlagen. Er ist das Opfer einer "Verwechslung". Goran B. ist unterdessen arbeitsunfähig. Seine Anzeige gegen die beteiligten PolizistInnen wird durch den gleichen Bezirksanwalt (Michael Scherrer) wie im Fall "Eldar S." behandelt. Dieser stellt die Untersuchung ein. Die beteiligten Beamten behaupten, sie hätten durch die Zimmertüre eine "Ladebewegung" eines Gewehrs gehört. Goran B. hat zur Tatzeit ferngesehen ...

Im Fall von Goran B. fanden keine Gerichtsverfahren statt, eine Untersuchung fand vorsorglich nicht statt. Im Fall des 51⁄2 Monate später erfolgten Polizeiübergriffs durch die gleichen Täter gegen Eldar S. dann aber schon, weil sich im Kreis 6 ein Komitee aus Nachbarn des jungen Polizeiopfers erfolgreich gegen justiziell geführte und stadträtlich verfügte Vertuschungsmanöver wehrte. Hier ein Link zum WoZ-Bericht:  http://www.humanrights.ch/home/upload/pdf/060206_WOZ_Eldar.pdf

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UNIA BELLINZONA
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Indymedia 15.7.09

Medienmitteilung Streikkomitee Bellinzona ::

AutorIn : Streikkomitee Bellinzona         

Unia und Geschehnisse in Biasca: Eine verpasste Gelegenheit, um öffentlich Klarheit zu schaffen und um die Glaubwürdigkeit einer wichtigen gesellschaftlichen Grösse, welche die Gewerkschaft sein muss, wiederherzustellen.     
    
Seit der verwirrenden Versammlung der Unia Bellinzona/Biasca und Moesa sind 18 Tage vergangen, und zwölf seit den dazu gestellten zehn Fragen. In der Zwischenzeit sind auch in der gesamten Gesellschaft verschiedene einflussreiche und andere Stimmen laut geworden, welche von der Unia-Führung verlangen, dass vollkommene Klarheit über die Vorkommnisse geschaffen werde.

Einmütig wiederholen wir unsere Aufforderung an die Unia-Führung, die Geschehnisse öffentlich aufzuklären und so jeden erdenklichen Zweifel darüber zu beseitigen, dass in der Gewerkschaft die Demokratie sowie die Einhaltung der Regeln und Statuten keine beliebige Option, sondern unveräusserliche Werte sind.

Anstatt das Hauptproblem anzugehen (das in den 10 Fragen gut zusammengefasst ist), veröffentlicht die Unia-Führung Aufrufe, damit einer der in Biasca vor die Tür gestellt worden ist, durch das Fenster wieder eintrete. Das ist ein schändlicher Vorschlag, sowohl aus Gründen der Wertschätzung (wie bereits in den vergangenen Tagen erklärt), als auch aus formellen: Die Statuten der Unia sehen keine Nachfolger aus stiller Wahl vor. Ausserdem kann man hinzufügen, dass keiner der abgewählten Kandidaten das absolute Mehr erreicht hat, um im ersten Wahlgang gewählt zu werden (Art. 8.3 der Sektionsstatuten).

Jeder Versuch der Unia-Führung, glaubhaft zu machen, die abgewählten Personen, insbesondere die Mitglieder des Streikkomitees der SBB-Werkstätten von Bellinzona, würden instrumentalisiert, ist verletzend und wissentlich falsch. Wir fühlen uns keineswegs beleidigt oder betroffen von den Vorstellungen jener, die keine anderen Argumente haben, um das äusserst fragwürdige Vorgehen zu rechtfertigen, das in Biasca in die Tat umgesetzt worden ist.

Nach diesen Vorbemerkungen:

- In Anbetracht dessen, dass es präzise öffentliche Vorwürfe gegeben hat, werden die abgewählten Personen in der laufenden Untersuchung als Privatkläger auftreten, um endlich die Hintergründe und die Verantwortlichkeiten zu klären bezüglich der Vorkommnisse seit dem letzten Herbst in der Sektion Bellinzona/Biasca und Moesa.

- Wir bekräftigen erneut, dass die Öffentlichkeit endlich eine Antwort auf die folgenden 10 Fragen erhalten muss:

1. In welcher Form muss die Mitgliederversammlung einberufen werden? Wer hat beschlossen, dass nicht alle Mitglieder persönlich eingeladen wurden?
2. Wer hat und zu welchem Zweck die Sitzung vom Dienstag, 23. Juni 2009 in Scarpapè einberufen? Wer hat und aus welchem Grund beschlossen, dass nur ein Teil des Vorstands eingeladen wurde? Nach welchen Kriterien wurden die Eingeladenen ausgewählt? Welches waren die Diskussionsthemen an dieser Sitzung?
3. Wer hat die als "Wahlempfehlung” ausgegebenen Faksimile vorgeschlagen, beschlossen und gedruckt?
4. Wer hat den als Vertreter der Officine empfohlenen Kandidaten
vorgeschlagen und ausgewählt?
5. Wer hat die Stimmenzähler (4 Kandidaten für den Vorstand, die unter anderem auf den "Wahlempfehlungen” aufgeführt waren und deshalb gewählt wurden) vorgeschlagen, unabhängig von ihrer Bestätigung durch die Versammlung?
6. Haben nur die vier Stimmenzähler an der Auszählung teilgenommen?
7. Gehörten die vorgeschlagenen Kandidaten wirklich den entsprechenden Sektoren an?
8. Wieviele Stimmzettel wurden ausgeteilt, wieviele waren gültig?
9. Wo befinden sich zur Zeit die Stimmzettel, wer könnte sie eventuell einsehen?
10. Wieviele Stimmen haben die einzelnen Kandidaten erhalten, die gewählten und die nicht gewählten?

Die Unterzeichner bilden sich nicht ein, Recht zu haben. Sie verlangen lediglich, dass die nötige Klarheit geschaffen werde gegenüber allen Mitbürgerinnen und Mitbürgern, die bis jetzt in die Gewerkschaft und in die von ihr beanspruchte Rolle für eine gerechtere Gesellschaft Vertrauen hatten.

Mauro Beretta, Ivan Cozzaglio, Gianni Frizzo, Sandro Marci, Donatello Poggi

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KOKAIN
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Tagesanzeiger 15.7.09

Schmerzmittel, Kokain und Co. im Kanal

Reye Barbara

Im Abwasser lassen sich nicht nur Medikamente, sondern auch illegale Drogen nachweisen. Nun arbeiten Forscher daran, die Daten aussagekräftig zu machen.

Von Barbara Reye

In aller Herrgottsfrühe fuhr Jörg Rieckermann während seines Aufenthalts in Kalifornien zwei Wochen lang jeden Tag an den Stadtrand von San Diego. Neben einer recht befahrenen Strasse hob er immer zur gleichen Zeit einen schweren Gullideckel hoch, zog ein Paar saubere Einmal-Handschuhe aus Latex an und schloss an die unterirdische Kanalisation eine kleine Pumpe an, die morgens ab halb sieben alle fünf Minuten eine Probe des übel riechenden Abwassers nahm.

"Es ist eine eklige Brühe dort unten", sagt der Umweltingenieur, der heute beim Wasserforschungsinstitut (Eawag) in Dübendorf arbeitet und vor anderthalb Jahren im Rahmen eines Stipendiums des Schweizerischen Nationalfonds nach Spuren von illegalen Drogen im Abwasser von San Diego gesucht hat. Dort hat er eine Methode entwickelt, um mithilfe von Abwasseranalysen abzuschätzen, wann wie viel Kokain oder etwa Ecstasy in einem Siedlungsgebiet konsumiert wird.

Tatort Toilette

Weil jeder einmal aufs WC muss und die Rauschmittel oder ihre Abbauprodukte im Körper über den Urin ausgeschieden werden, kann man mit dieser Methode, ohne viel Aufsehen zu erregen, anonym auf den Drogengebrauch der Bevölkerung schliessen.

Bereits vor dreieinhalb Jahren hat der Chemiker Fritz Sörgel vom Institut für Biomedizinische und Pharmazeutische Forschung in Nürnberg im Schweizer Abwasser Rückstände von Kokain aufgespürt. Das Ergebnis seiner Messung sorgte damals für Aufsehen. So ergaben seine Berechnungen, die sich jeweils auf 1000 Einwohner im Alter von 20 bis 59 Jahren bezogen, dass St. Moritz mit 14,3 Lines an der Spitze lag, gefolgt von Zürich mit 8,6 Lines und Bern mit 2,5 Lines. Eine Line wurde dabei jeweils mit 100 Milligramm Kokain angenommen.

Sörgel gibt jedoch zu bedenken, dass es nur Eintagesmessungen waren und sie wissenschaftlich keine Aussagekraft hätten. Deshalb plane er jetzt, in mehreren Städten weltweit das ganze Jahr über Drogen im Abwasser zu analysieren. Auch Norbert Frost vom Europäischen Drogen-Monitoring-Center in Lissabon befürwortet solche Untersuchungen, da dies ein weiteres Element der Suchtprävention sein könnte. Zusätzlich zu den Informationen der Polizei und Kennern der Szene über die im Umlauf befindlichen Drogen könnte man auf diese Weise die Wirksamkeit von ergriffenen Interventionen überprüfen und Probleme früher erkennen.

Rückschlüsse auf Drogenkonsum

Um die Unsicherheiten und Grenzen dieses Verfahrens zu ermitteln, hat Jörg Rieckermann ein spezielles Computer-modell entwickelt, mit dem man Rückschlüsse auf die Menge des Drogenkonsums in einem Gebiet machen kann. Die Chemikerin Jennifer Field von der Oregon State University in den USA hatte für ihn in San Diego die chemischen Substanzen mithilfe der Flüssigchromatografie und Massenspektrometrie analysiert.

"Natürlich gibt es auch ethische Bedenken", betont Rieckermann. "Einige haben Angst, dass in Zukunft bei gravierenden Verdachtsfällen der Kriminalpolizei neben dem Abhören von Telefongesprächen auch noch das Abwasser überprüft werden könnte." Doch seine Ergebnisse liefern Durchschnittswerte für eine grosse Gruppe in einem Gebiet und beziehen sich auf viele Tausend Personen.

In Italien hat das Mario-Negri-Institut für Pharmakologische Forschung sich auf solche Untersuchungen spezialisiert. Der Wissenschaftler Ettore Zuccato hat beispielsweise gezielt nach der Substanz Benzoylecgonin im Abwasser gesucht. Es ist ein Abbauprodukt von Kokain, das mit dem Urin ausgeschieden wird. Aber auch Tetrahydrocannabinol aus Cannabis, 6-Acetyl-Morphin aus Heroin oder der Wirkstoff MDMA aus Ecstasy sowie weitere Amphetamine mit stimulierenden Eigenschaften hat Zuccato im Abwasser von Mailand gefunden.

"Bei einem Vergleich der Messungen von 2006 und 2007 stellte sich heraus", erklärt Norbert Frost, "dass in Mailand der Konsum von Heroin und Cannabis zurückging, der von Kokain gleich blieb und der von Amphetamin-ähnlichen Substanzen stark zunahm." Allerdings müssten weitere Untersuchungen über einen längeren Zeitraum solche vorläufigen Ergebnisse noch bestätigen.

Neben den verbotenen Partydrogen und deren Abbauprodukten werden mit dem Drücken der Toilettenspülung aber noch ganz andere Wirkstoffe in die Kanalisation geschickt - und zwar völlig legale aus der medizinischen Behandlung. Zum Beispiel diverse Antibiotika, Schmerzmittel, Betablocker, Anti-Epileptika, Östrogene oder Röntgenkontrastmittel.

Solche Substanzen sind auch nach der Kläranlage immer noch zu einem gewissen Anteil vorhanden und fliessen direkt in Flüsse oder Seen. "Wie sich diese Stoffe auf die Umwelt auswirken, können wir bisher noch nicht genau sagen", erklärt die Umwelttoxikologin Kristin Schirmer von der Eawag. Es gäbe dazu noch keine Langzeituntersuchungen.

Ungewollte Verhütung

Nur von einer speziellen Substanz hat man nicht nur Laborstudien, sondern auch einen Versuch im Freiland gewagt. Denn Forscher in den USA und Kanada haben die Wirkung von dem in Antibabypillen vorkommenden synthetischen Hormon Ethinylöstradiol auf die Reproduktion von Fischen in der Natur nachgewiesen. Dazu injizierten sie unter kontrollierten Bedingungen drei Jahre in Folge die hormonaktive Substanz in einen entlegenen See im Norden Ontarios. "Tatsächlich kam es bei diesem Experiment zum Kollaps der Population", sagt Schirmer. Und die Fische hätten sich nicht mehr vermehrt.

Welche Mengen solcher anthropogener Spurenstoffe die Gewässer in der Schweiz belasten, wurde in einer Eawag-Studie anhand des Schmerzmittels Diclofenac gezeigt, das unter anderem in Voltaren vorkommt. Demnach werden hierzulande jedes Jahr 4000 Kilogramm davon verbraucht. Weil der Körper nicht alles aufnimmt, strömen insgesamt 600 Kilogramm weiter in die Kläranlagen; nur ein Teil dieser Menge kann entfernt werden, so dass immer noch 450 Kilogramm jährlich in die Schweizer Gewässer fliessen.

Im Gegensatz zu Medikamenten, von denen es offizielle Zahlen über den Verbrauch gibt, fehlen detaillierte Angaben über illegale Drogen weiterhin. Erschwerend kommt hinzu, dass durch die chemische Analyse im Untergrund womöglich Werte ans Licht kommen, die dem Image der Stadt schaden könnten.

"Oft haben sie schon genug Probleme", sagt Jörg Rieckermann, dem die Behörden bei seiner Forschungsarbeit in San Diego am Anfang Steine in den Weg gelegt haben. Im Moment ist er Berater für ein ähnliches Projekt in der Schweiz. Welche Drogen sie wann und wie im Abwasser messen, möchte er, solange keine verlässlichen Angaben über die Datenqualität vorliegen, noch nicht verraten.

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Mit Ozon Abwasser richtig reinigen

Wenn das gereinigte Abwasser die Kläranlage verlässt und in Flüsse geleitet wird, enthält es immer noch Spuren von anthropogenen Schadstoffen in äusserst geringen Konzentrationen - zum Beispiel in Milliardstelgramm pro Liter. Dies entspricht ungefähr der Menge des Wirkstoffs einer einzigen Kopfschmerztablette in einem üblichen Schwimmbecken mit 25 Meter Länge.

Weil auch kleine Verunreinigungen etwa aus Medikamentenrückständen auf Dauer Tiere in Gewässern und in der Umwelt schädigen können, hat die Eawag im Auftrag des Bundesamts für Umwelt vor kurzem in der Abwasserreinigungsanlage Regensdorf bei Zürich einen Pilotversuch gemacht. Im Nachklärbecken wurde das Abwasser mit gasförmigem, sehr reaktionsfähigem Ozon behandelt, wodurch sich etliche Rückstände von Chemikalien und Medikamenten zerstören liessen. Für den Versuch hat das Chemikerteam die Konzentrationen von mehr als 220 Stoffen vor und nach der Massnahme untersucht.

"Durch Ozon liess sich der Eintrag von Spurenstoffen in den Furtbach um 70 Prozent reduzieren", sagt Juliane Hollender von der Eawag. Das heisst, dass unterm Strich insgesamt 27 Kilogramm Schadstoffe pro Jahr weniger in den Bach gelangen. (bry)