MEDIENSPIEGEL 24.9.10
(Online-Archiv: http://www.reitschule.ch/reitschule/mediengruppe/index.html)
Heute im Medienspiegel:
- Reitschule-Programm
- Reitschule bietet mehr: Die 5. Schlacht; (Hass-)StarTV;
NorientFreiRaum
- Karriere: Erich + Thomi F. for Nationalrat
- Kultur: Kritik an Kultur-Abstimmungen
- Bollwerk: Keine Kultur in CinemaStar
- RaBe-Info 23.+24.9.10
- Big Brother Sport: ZH + BE ohne Gewalt + Pyros
- Thor Steinar: Widerstand in Basel
- Ausschaffungen: Nigerianische Diaspora als Hilfssheriff
- Sans-Papiers: Genf will mehr
- Sicherheitsfirmen: mehr Kontrolle
- Police ZH: Einsichten in Ansichten
- Drogen: Verseuchte Gewässer; Suchtprävention ZH
- Öffentlicher Raum als Wohnzimmer
- Sexwork: 30 Jahr Hydra - Hurenkinofestival
- Homohass: Italien eskaliert
- Big Brother Google: Datenhunger
- Anti-Atom: Sonnekraft; Ensi; Gewerbepropaganda
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REITSCHULE
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Fr 24.09.10
20.30 Uhr - Tojo - Plan B ist tot Das erste Musical von
Sans Cible!
21.00 Uhr - Frauenraum - Tanzbar mit DJ Piccolina,
Standard und lateinamerikanische Tänze
23.00 Uhr - Dachstock - Dachstock & Midilux present:
REDSHAPE & DRUMS live (Present/D), Mastra & Sonax 400 live,
First Season (Bonzzaj/BE) - Techno, Minimal, House
Sa 25.09.10
20.00 Uhr - Frauenraum - Östrosteronia Part 1
"Trans dich glücklich", Gründungsparty Transgendernetzwerk
Schweiz mit "n?importe quoi" & "Drumilia", danach Disco
20.30 Uhr - Tojo - Plan B ist tot Das erste Musical von
Sans Cible!
23.00 Uhr - Dachstock - Dachstock Darkside:
CAUSE4CONCERN (C4C Rec/UK), Deejaymf (cryo.ch), VCA (Biotic Rec), Oliv
(Loccomotion), Lewin (drumandbass.ch) - Drumnbass
So 26.09.10
0-24 Uhr - ganze Stadt - Abstimmungssonntag "NEIN" zur
Anti-Reitschule-Initiative der jSVP - siehe Tagespresse und
www.reitschulebietetmehr.ch
11.00 Uhr - SLP/Vorplatz - Abstimmungsfest Reitschule:
Konzis & more
19.00 Uhr - Tojo - Plan B ist tot Das erste Musical von
Sans Cible!
20.00 Uhr - Rössli - Ira lee & Mattr aka little
eskimo jesus (Can/CH)
Infos:
http://www.reitschule.ch
http://www.reitschulebietetmehr.ch
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REITSCHULE BIETET MEHR
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20min.ch 24.9.10
http://www.20min.ch/news/bern/story/Die-Reitschule-zieht-in-die-fuenfte-Schlacht-11267667
Schliessungs-Initiative: Die Reitschule zieht in die fünfte
Schlacht
Schwimmbad oder Kulturzentrum: Am Sonntag können die Berner
die Reithalle für immer schliessen. In der Hauptstadt ist ein
heftiger Wahlkampf entbrannt.
Adrian Müller
Zum fünften Mal innert elf Jahren müssen die Berner an
der Urne über das Schicksal der Reithalle entscheiden. Zu
verdanken haben sie dies dem SVP-Heisssporn und Lastwagenfahrer Erich
J. Hess, der die Schliessungs-Initiative angestossen hat. Er zeichnet
das Bild des rechtsfreien Raums mit Krawallbrüdern und Dealern,
die die "Halle" im Griff haben. "Es löscht jedem Touristen ab,
wenn er die ‚grusige' Reitschule bei der Einfahrt in die Stadt sieht",
sagt Hess im Gespräch mit 20 Minuten Online. Hess will laut
Initiativtext die Reitschule an den Meistbietenden verkaufen und das
denkmalgeschützte Gebäude in ein Schwimmbad oder eine
Markthalle verwandeln.
Linke hoffen auf wuchtiges Nein
Im linken Bern werden der neuen Initiative nur geringe Chancen
eingeräumt. 2009 etwa retteten die Berner das Kulturzentrum Progr
mit über 66 Prozent Ja-Stimmen vor einem Verkauf an eine
Zürcher Baufirma. Der Wahlkampf über die Zukunft der
Reitschule hat trotzdem die nationale Bühne erreicht.
Müslüm, der Robin Hood vom Bosporus, hat mit seinem Videoclip
"Erich, warum bisch Du nid ehrlich", die Charts gestürmt und einen
YouTube-Hit gelandet . "Die Leute glauben dank dem Clip wieder an das
Gute. Die Pro-Reitschule-Kampagne hat zudem die Kunstszene in der Stadt
gefestigt und zusammenrücken lassen", so Komiker Semih Yavsaner
aka Müslüm.
Selbst die Zielscheibe Erich J. Hess dreht ob dem Video nicht im
roten Bereich. "Ich habe keine Mühe damit, bei Satire ist fast
alles erlaubt." Weniger gelassen sieht er der kommenden Abstimmung
entgegen. Hess hat in den letzten Tagen "durchzogene
Rückmeldungen" erhalten. Für ihn wären weniger als 30
Prozent Ja-Stimmen eine Katastrophe. "Diesmal muss die
rechtspopulistische Seite eine grosse Niederlage einstecken, damit sie
es in den nächsten 30 Jahren nicht mehr wagt, wieder eine
Initiative gegen die Reitschule zu lancieren", hofft dagegen Stadtrat
Hasim Sancar (GB/JA). Dafür kämpfen auch prominente Bands: Im
Reitschul-Umfeld herangewachsene Musikstars wie Züri West, Patent
Ochsner oder Steff la Cheffe steuern Songs für eine Abstimmungs-CD
bei.
Als Junkies das Bild trübten
Noch vor zwei Jahren kämpfte die Reitschule mit einer
offenen Drogenszene unter der Eisenbahnbrücke - und verspürte
viel politischen Gegenwind. Bis zu 100 Junkies setzten sich dort unter
widrigsten Bedingungen die Nadel, Schlägereien auf dem Vorplatz
gehörten zur Tagesordnung. Zudem verschanzten sich immer wieder
gewaltbereite Krawallbrüder im Kulturzentrum - etwa bei der
SVP-Demo im Oktober 2007. "Die Zeiten, als sich gewalttätige
Demonstranten in die Reitschule zurückgezogen haben, sind vorbei",
sagt der Berner Sicherheitsdirektor Reto Nause der "Berner Zeitung."
Zudem seien Attacken gegen Polizei undSanität, wie sie früher
aus der Reitschule heraus getätigt wurden, deutlich
zurückgegangen.
Semih Yavsaner ist zuversichtlich, aber nicht euphorisch im
Hinblick auf die Abstimmung vom Sonntag. "Mir reichen 50.1 %
Nein-Stimmen - Hauptsache, wir können am Sonntag in der Reitschule
auf die Zukunft anstossen", so der Komiker.
Der Youtube-Hit von Müslüm:
http://www.youtube.com/v/7Nw4EEnaHv8&hl=de_DE&feature=player_embedded&version=3
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swissinfo.ch 24.9.10
La survie de la Reitschule passe par les urnes
swissinfo
Zone de non-droit pour ses détracteurs, fleuron de la
culture alternative pour ses défenseurs, la Reitschule polarise
les débats politiques depuis plus de 20 ans. Le 26 septembre,
les Bernois sont une nouvelle fois appelés aux urnes pour se
prononcer sur l'avenir du centre autonome.
Dans le train qui approche à basse vitesse de la gare de
la capitale par la ligne est, à quelques dizaines de
mètres en contrebas du viaduc ferroviaire, la Reitschule - plus
communément nommée Reithalle - ne passe pas
inaperçue dans le paysage urbain bernois. Maculée de
graffitis du sol aux toits, l'imposante bâtisse a conservé
ses colombages et ses petites tourelles atypiques. Vestiges d'une
époque dont la date gravée sur la façade (1897),
au-dessus de l'incontournable ours à la langue tirée,
rappelle le siècle d'existence du vénérable centre
équestre bernois. Peu à peu abandonné par ses
occupants initiaux, le bâtiment a été occupé
une première fois au début des années 80, dans la
foulée des émeutes violentes de l'été 1980
à Zurich, par des jeunes en quête d'un lieu de culture
alternatif. Evacuée par les autorités en 1982, la
Reitschule a été investie définitivement en 1987
pour devenir l'un des centres autonomes les plus importants du pays.
Cinquième votation
Et depuis cette date, la Reitschule ne cesse de polariser les
débats dans la capitale. En 23 ans d'existence, ses citoyens se
sont déjà prononcés quatre fois en votation
populaire sur son avenir. A chaque fois de manière favorable. Le
26 septembre prochain, les Bernois sont une nouvelle fois
appelés aux urnes pour se prononcer sur l'initiative de la
section locale de l'Union démocratique du centre (UDC / droite
conservatrice) demandant la fermeture de l'établissement. Pour
ses détracteurs, la Reitschule ne serait qu'un repère de
"casseurs" d'extrême-gauche et de trafiquants de drogue. Le
combat contre ce lieu de "non-droit" est incarné par Erich
J.Hess, 29 ans, président des jeunes UDC suisse. Originaire de
la campagne emmentaloise, Erich J.Hess clame ses
préférences culturelles pour le cor des Alpes,
l'accordéon schwytzois et le lancer du drapeau suisse. La
"Reitschule" doit pour lui et les initiants être vendue au plus
offrant, sans préciser l'affectation qui doit en être
faite - une piscine, un centre commercial, voire des bureaux.L'UDC est
soutenue dans son combat par la section locale du Parti radical
(droite), dont l'un des membres éminents fut durant des
années Kurt Wasserfallen, ancien chef de la police
surnommé "Monsieur tolérance zéro",
décédé en 2006. Il fut l'ennemi juré des
antifascistes accusés d'utiliser la Reitschule comme base
arrière de leurs actions violentes.
Des tensions locales
Le directeur bernois de la sécurité, le
démocrate-chrétien Reto Nause, estime pourtant dans la
presse locale qu'il n'y a plus lieu de s'alarmer. "Le temps où
les manifestants violents utilisaient la Reitschule pour se replier est
révolu depuis deux ans", affirme-t-il. Le dialogue entre la
police bernoise et les exploitants de la Reitschule, qui n'ont eu cesse
de dénoncer les "provocations policières", s'est
amélioré ces dernières années,
reconnaît Tom Locher, membre du groupe média de la
Reitschule. Marco Giugni, politologue à l'université de
Genève, constate que les tensions autour des centres autonomes
sont souvent conjoncturelles et liées à un contexte
politique local. "A Genève, par exemple, le tour de vis des
autorités a créé de vives tensions avec les
squatteurs et le milieu alternatif". En règle
générale, la plupart des centres autonomes sont
passés depuis trente ans par un processus
d'institutionnalisation. "Les préoccupations portent
désormais davantage sur la gestion que sur la mobilisation
politique", dixit Marco Giugni. Pour illustrer le propos, Tom Locher
cite l'exemple du système extrêmement complexe de
clés mis en place, "alors qu'il y a 20 ans, tout le monde se
promenait comme bon lui semblait dans la Reitschule".
Héroïnomanes
Une remobilisation politique "suite à l'avènement
du mouvement altermondialiste dès la fin des années 90" a
toutefois été constatée autour de ces centres,
souligne Marco Giugni. Les manifestations anti-WEF se sont ainsi
régulièrement terminées dans le chaos autour de la
Reithalle dans la première moitié des années 2000.
Mais si le centre suscite la controverse, ce n'est pas uniquement en
raison des activités politiques qui y sont menées.
L'endroit est également accusé par certains d'être
un repère du trafic et de la consommation de drogues. Le meurtre
d'un trafiquant devant la Reitschule au mois d'août 2008 avait
provoqué un vif émoi dans la capitale. A cette
époque, des dizaines d'héroïnomanes avaient pris
possession du parvis du centre culturel, contribuant à donner
"une image désastreuse" de l'institution, selon les dires de Tom
Locher. "Nous avons été victimes des décisions de
la municipalité, qui a chassé les toxicomanes du
centre-ville", explique le représentant du centre autonome.
Grâce à un dialogue constant avec les toxicomanes et la
reprise en mains de l'espace public devant la Reithalle - ouverture
d'un bar et organisations de concerts notamment - le
phénomène a été largement endigué
depuis, comme le reconnaissent elles-mêmes les autorités.
Visites guidées
Dans cette ville dirigée par une majorité
rouge-verte depuis près de vingt ans, il y peu de chances pour
que l'initiative de l'UDC trouve un écho favorable dans les
urnes le 26 septembre. "La Reitschule est un lieu de sortie
apprécié par plusieurs générations de
Bernois", tente de se rassurer Tom Locher. En attendant
l'échéance, de nombreuses visites guidées sont
organisées. Le but: mieux faire connaître les nombreuses
offres culturelles - cinéma, théâtre,
bibliothèque dotée d'une riche littérature
antifasciste, antisexiste et anarchiste - et les
spécificités du lieu, comme cette "Frauenraum", une salle
de concerts entièrement gérée par des femmes. Sans
oublier le Dachstock, salle de concert mythique située sous les
poutres de l'édifice, dont la réputation a voyagé
bien au-delà de la capitale.
Samuel Jaberg,swissinfo.ch
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Südostschweiz 24.9.10
"Erich, warum bisch du nid ehrlich?"
Der Türke Müslüm setzt sich mit seinem ganzen
"Herzeli" für die Berner Reithalle ein. Sein Erfinder Semih
Yavsaner ist vom Erfolg der Kunstfigur überrumpelt.
Von Barbara Spycher
Bern. - Nur die Augen erinnern an Müslüm. Der struppige
Schnauz ist weg, das rosa Jackett ist einem schwarzen gewichen, und
wenn er spricht, ist sein Berndeutsch akzentfrei. Semih Yavsaner, 30
Jahre alt, ist der Erfinder und Interpret von Müslüm, einer
Kunstfigur, die es in wenigen Wochen zu Kultstatus brachte. Dabei war
Müslüms erstes Lied "Erich, warum bisch du nid ehrlich?" nur
als Testlauf gedacht. Es erschien auf der CD gegen die
Reithalle-Schliessungs-Initiative und zielt auf deren Initanten,
SVP-Mann Erich Hess (siehe Artikel unten und Kasten). Müslüms
wirklicher musikalischer Durchbruch war erst für Weihnachten
vorgesehen.
Liebesbotschaft an Weihnachten
Doch dann kam alles anders: Müslüm, der linkische
Türke mit starkem Akzent, farbigen Klamotten und grossem "Herzeli"
singt sich in die Herzen der Schweizer. Fast 336 000-mal wurde das
Video zum Song über Erich Hess auf dem Internetportal Youtube
bereits angeklickt. Yavsaner selber wurde vom Hype überrumpelt,
von den Anfragen von Journalisten und linken Parteien, die
Müslüm für weitere politische Anliegen gewinnen
möchten. Doch Yavsaner will nicht, dass Müslüm eine
"Marionette für SVP-unfreundliche Kampagnen" wird.
Müslüm soll die Leute stattdessen zu Weihnachten mit einer
musikalischen Liebesbotschaft beglücken. Denn das ist seine
Hauptsorge: "Wo isch de Liebe gebliebe?" Bis zur Abstimmung morgen aber
engagiert sich Müslüm noch mit Leib und Seele für die
Reithalle. Bis dann hat Yavsaner auch andere kommerzielle Angebote
abgelehnt, um die Glaubwürdigkeit von Müslüm nicht zu
gefährden. Das alternative Kulturzentrum ist Yavsaner ein echtes
Anliegen. "In unserer Gesellschaft ist vieles so gleichförmig -
die Reithalle ist ein wichtiger Gegenpol."
Schubladendenken verhindern
Und was antwortet Yavsaner auf Erich Hess' Frage, warum er die
Missstände in der Reithalle nicht sehen wolle? Er reagiert
genervt: "Welche Missstände?" Müslüm hingegen antwortet
gelassen: "Zersch studiere, denn schubladisiere." Dann übernimmt
wieder Yavsaner: Wenn man Hess von "Terroristen" sprechen höre und
die Reithalle nur von aussen sehe, passe sie in diese Schublade. Aber:
"Schaut zweimal hin, macht euch ein eigenes Bild." Er stört sich
daran, dass Hess und die SVP dieses "Schubladen-Denken" bedienen. Bei
der Reithalle, aber auch bei fremdenfeindlichen Kampagnen. Das verletze
die Gefühle vieler Ausländer. Yavsaner ist auf dem Papier
selber einer, hat keinen Schweizerpass, obwohl er in Bern aufgewachsen
ist. Seine Eltern kamen als türkische Gastarbeiter in die Schweiz.
"Aber hey, wir lieben dieses Land genau gleich und geben uns Mühe,
etwas beizutragen."
--
SVP-Initiative will Reithalle schliessen
Das alternative Berner Kulturzentrum in Bahnhofsnähe sei ein
Hort von Kriminellen, sagen SVP-Vertreter um Ericht Hess.
Am Sonntag stimmt die Stadt Bern über die SVP-Initiative
"Schliessung und Verkauf der Reitschule" ab. Das alternative
Kulturzentrum soll an den Meistbietenden versteigert werden, weil es
"ein Hort von Gewalttätern und Drogendealern" sei. Ob daraus ein
Badetempel, ein Einkaufszentrum oder ein Bürogebäude
entstehen soll, lassen die Initianten offen.
Ausser SVP und FDP lehnen sämtliche Berner Parteien,
inklusive CVP, BDP und EVP, das Anliegen ab: Die kulturellen
Freiräume jenseits von Konsum und Kommerz seien wichtig für
Bern. Die bürgerlichen Parteien sehen aber durchaus
Verbesserungspotenzial bei den basisdemokratischen Strukturen der
Reithalle: Die Stadt brauche klare Ansprechpartner.
Ein Ja ist wenig wahrscheinlich
Es gilt als höchst unwahrscheinlich, dass die Initiative vom
Stimmvolk angenommen wird. In den vier bisherigen Umnutzungs- und
Kreditabstimmungen zur Reithalle hat sich das rot-grüne Bern stets
hinter das 23-jährige Kulturzentrum gestellt. Dieses bietet
Filmvorführungen, Theater oder Konzerte, beherbergt eine Beiz,
einen Frauenraum und Politgruppen. Im Sommer haben rund 20
Kulturschaffende, von Züri West bis Stiller Has, eine CD zur
Unterstützung der Reithalle herausgegeben. Kultstatus erreichte
Müslüms Song "Erich, warum bisch du nid ehrlich?" (spy)
--
"Müslüm, warum wosch du nid gseh?"
SVP-Jungspund Erich Hess teilt gerne mit dem verbalen
Zweihänder aus - nun wird er selber Zielscheibe eines Songs. Er
nimmts gelassen und kämpft weiter gegen den "Schandfleck"
Reithalle.
Von Barbara Spycher
Bern. - Erich Hess hat etwas geschafft, was nur wenigen gelingt.
Ihm wurde ein Song gewidmet: "Erich, warum bisch du nid ehrlich?"
"Erich, warum bisch du immer so aggressiv?", singt darin die Kunstfigur
Müslüm und spielt damit auf die Aussagen des
Jung-SVP-Politikers an, wonach die Berner Reitschule ein Hort von
Terroristen, Krawallbrüdern und Dealern sei. Deshalb will Hess das
alternative Kulturzentrum an den Meistbietenden versteigern.
Text ist "henusohaut"
Erich Hess nimmts gelassen, dass er von Müslüm
verhöhnt wird. Die Melodie sei "noch ansprechend", der Text
"henusohaut", es gelte freie Meinungsäusserung. Allerdings sei die
Frage falsch gestellt. Sie müsste eigentlich lauten: "Erich, warum
bisch du so ehrlich?" Er vertrete politisch viele unbequeme Themen, was
die Linken vielleicht als "aggressiv" bezeichnen würden.
Tatsächlich fällt Hess oft mit verbalen
Grenzüberschreitungen auf. Das Berner Kulturzentrum Progr
bezeichnete er als "Haus voller Taugenichtse und Tagediebe",
Asylbewerber hat er schon mit Ameisen verglichen. Hess provoziert auch
mit Aktionen wie jener von letztem Sommer, als er eine Hotline gegen
Sozialhilfemissbrauch installierte. Darin rief er die Bevölkerung
auf, Bekannte oder Nachbarn zu denunzieren, bei denen sie
Sozialhilfemissbrauch vermuteten.
Lieber Hackbrett als Müslüm
Im persönlichen Gespräch ist Hess höflich: Ein
29-jähriger Lastwagenfahrer und Politiker, im Emmental
aufgewachsen, der Alphorn, Schwyzerörgeli, Hackbrett und
Fahnenschwingen anderen kulturellen Darbietungen vorzieht. In der
Politik ging es rasch aufwärts mit ihm: Die letzten sieben Jahre
hat er im Berner Stadtparlament politisiert, jetzt wurde er ins
Kantonsparlament gewählt. Seit zweieinhalb Jahren ist er
Präsident der Jungen SVP Schweiz.
Mit der fünften Abstimmung über die Reithalle
dürfte er im rot-grünen Bern aber keinen Erfolg haben. Ist
diese Initiative Zwängerei oder Selbstprofilierung, Herr Hess?
Weder noch, meint der Initiant. Die Zustände in der Reithalle
seien unhaltbar, alle gewalttätigen Demos etwa würden von
dort aus organisiert, sagt er. Und fragt Müslüm zurück:
"Warum wosch du d Missständ nid gseh?"
---
star.tv 23.9.10
http://www.startv.ch/index.cfm?CFID=22993857&CFTOKEN=91667334&page=116884&format_id=8
Vergammelt unsere Bundesstadt?
Dieses Wochenende stimmt das Berner Stimmvolk über das
Weiterbestehen des alternativen Kulturzentrums Reitschule ab. Die
Reitschule gilt auch als Treffpunkt der autonomen Szene, welche immer
wieder gewalttätige Demonstrationen durchführte. Soll der
Staat solche Kulturzentren finanziell unterstützen? Sind solche
Einrichtungen ein Schandfleck für eine Stadt oder ein Zeichen von
Toleranz und Kreativität. Ist Bern eine Bundesstadt auf welche die
Eidgenossenschaft stolz sein kann.
---
BZ 23.9.10
TV-Talk
Vergammelt die Bundesstadt?
Ist Bern eine Bundesstadt, auf welche die Eidgenossenschaft stolz
sein kann? Darüber diskutieren im CC-Talk auf Star TV Christoph
Romer und Claudio Zanetti mit den Gästen Erich Hess, Berner
SVP-Grossrat, und Aline Trede, Berner Stadträtin der jungen
Grünen. Ausgestrahlt wird der Talk zu folgenden Terminen: heute um
19 und 22 Uhr, am Samstag um 18.30 Uhr sowie am Sonntag um 14.30 und 19
Uhr.
pd
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norient.com 28.8.10
http://norient.com/stories/free-culture-needs-free-spaces/
Freie Kultur braucht Freie Räume
By Michael Spahr an 28 August 2010 in STORIES
Alle vier oder fünf Jahre versuchen Rechtsaussen-Politiker, den
Ort, den ich das kulturelle Zentrum der Schweiz nenne, zu
zerstören: Das Kulturzentrum Reitschule. In der Schweiz werden
viele Gesetze mit einer Volksabstimmung beschlossen. Eine tolle Sache.
Aber auch eine Möglichkeit für anti-kulturelle und
anti-intellektuelle Kräfte, dem Land sinnlose Gesetze auf zu
drängen. Zum Beispiel ein Minarett-Verbot in einem Land, wo es
kaum Moscheen gibt. Eine Partei hat sich auf das Schaffen dieser
populistischen und oft xenophobischen "Hypes” spezialisiert: die SVP
(Schweizerische Volkspartei). Jetzt will diese Partei einmal mehr die
Bevölkerung der Schweizer Hauptstadt Bern dazu zwingen, über
das Schicksal der wichtigsten Kulturinstitution der Stadt abzustimmen.
Der Ort, welcher der globalen Kulturszene so viel Schönes bietet,
soll an den Meistbietenden verkauft werden.
Vor 23 Jahren wurde die Reitschule wieder besetzt. Schon in den
frühen 1980er-Jahre war die ehemalige Pferde-Reitschule neben dem
Berner Hauptbahnhof von der Jugend in Beschlag genommen worden. Nach
kurzer Zeit wurde der Ort von der Stadtregierung geräumt und von -
bis an die Zähne bewaffneten - Polizisten wie Fort Knox bewacht.
1987 war das Jahr der grossen Kulturkämpfe in der Schweizer
Hauptstadt. Eigentlich war es nicht bloss eine lokale Angelegenheit.
Überall in Europa gab es Bewegungen, die neue Kulturorte und
billige Wohnräume forderten, in einer Zeit als Gentrifizierung der
Innenstädte und profitorientierte Wohnpolitik dominierte:
Hafenstrasse Hamburg, Berlin-Kreuzberg, Kraak-Capital Amsterdam sind
nur ein paar Beispiele. Plötzlich nahmen sich Hunderte von
Jugendlichen das zurück, was sie unbedingt brauchten: einen Hort
der Freiheit. Die Reitschule wurde besetzt - für immer. Die
legendäre deutsche Punkband Die Goldenen Zitronen sollte in einem
nahen Studentenclub spielen. Sie wechselten spontan die Bühne und
spielten in der Reithalle, der grossen Halle der Reitschule. Die
lokalen Musikgrössen, Züri West, Stephan Eicher und Polo
Hofer, folgten. Der Ort wurde autonom und ist es bis heute geblieben!
Etwa ein Jahr später wagte ich einen ersten Schritt in diesen Ort.
Ich war ein junger Teenager auf der Suche nach Spannung und ich wurde
fündig. Natürlich war dieser Ort perfekt geschaffen für
einen pubertierenden Jungen: Billiges Bier, gesunde und weniger gesunde
Kräuter zum Rauchen, laute Musik und die Möglichkeit, die
ganze Nacht auszuflippen, während meine Eltern glaubten, ich
übernachte im Elternhaus eines Freundes, Sohn eines angesehenen
Universitätsprofessor. Der Professorensohn flippte natürlich
genauso aus wie ich. Bald begannen wir selber hinter der Bar zu
arbeiten - und wurden mit Freibier und Gratiskultur entlöhnt. Es
war wunderbar.
1990 erschien der Film "Step Accross the Border” über den
zauberhaften Gitarristen und Violinisten Fred Frith. Ich und meine
musikliebhabenden Freunde waren sehr beeindruckt und hatten gefunden,
was wir gesucht hatten. Kurz darauf spielten alle diese Stars der
globalen Impro-Szene, die im Film porträtiert wurden, im
Dachstock, dem ehemaligen Heulager der Reitschule: Iva Bittová,
Tim Hodgkinson, Tom Cora mit zahlreichen seiner Projekte, und
natürlich Fred Frith selbst. Sandro, einer der
Dachstock-Veranstalter, arbeitete damals für recrec, ein
alternatives Label und ein Musikvertrieb. Er hatte die Kontakte und
brachte sie in die Kleinstadt Bern.
Globale Freiheit der Kultur wird an diesem Ort gefeiert: im Theater, im
Kino, auf den grossen und kleinen Musikbühnen, überall.
Gleichzeitig ist der Ort auch ein Raum für lokale Experimente. Ich
erinnere mich, wie wir - eine Gruppe von Tech- und Kunst-Freaks -
Anfang der 1990er-Jahre jährlich eine multimediale Performance
produzierten: Media Suck. Wir experimentierten mit digitaler
Ästhetik und Computertechnologie. Es war so avantgardistisch, dass
die meisten Gäste nach ein paar Minuten abhauten, aber diejenigen,
die blieben, hatten den Trip ihres Lebens. Das war zehn Jahre, bevor
Neue Medien und Digitale Kunst Festivals auf der ganzen Welt
entstanden! Natürlich stürzten unsere Computer dauernd ab.
Das Bier blieb analog. Zum Glück.
Natürlich bedeutete die Freiheit nicht nur Freude und
Sonnenschein. Einige Leute übertrieben es mit dem Bedürfnis
nach persönlicher Freiheit und schlugen andere zusammen. Der
verrückte Folk-Sänger, Banjo-Virtuose und
Geräusch-Wissenschaftler Eugene Chadbourne nannte den Ort mal
"Righthell” (Rechtehölle). Auch ich hatte meinen Teil, als ich
zusammen geschlagen wurde, nachdem ich - ziemlich betrunken - ein paar
Punks beleidigt hatte. Aber ich kam zurück und schloss mich der
Konzertveranstaltungsgruppe an. Nach dem Blut und den Tränen kam
das Glück. Ich lernte an diesem Ort eine meiner ersten Freundinnen
kennen - und habe übrigens erst kürzlich mit einer
wunderbaren Frau, in die ich mich ebenfalls an diesem herrlichen Ort
verliebt habe, eine Familie gegründet. Und ich habe die globale
Musikszene kennengelernt. Ich muss einfach mal ein paar Bands und
Musiker aufzählen, die mich beeindruckt, aber auch unheimlich
stolz gemacht haben, Teil der Reitschule zu sein: God, The Boredoms,
Zeni Geva, Oxbow, DJ Krush, Cop Shoot Cop, Missing Foundation, Melt
Banana, U.S. Maple, Marc Ribot, The Ruins, Acid Mothers Temple and the
Melting Paraiso U.F.O., 2nd Gen, Kid 606, The Ex, Zu, Charles Gayle,
Les Gitans du Rajasthan, Illusion of Safety, Crash Worship, DJ Andy
Smith, El Vez und viele andere.
Obschon ich nicht mehr direkt involviert bin, komme ich immer wieder in
diesen Ort zurück. Auch für norient ist dieser Ort sehr
wichtig. Die Reitschule ist ein Ort, wo Musik, die neue Grenzen
auslotet und überschreitet, ihren Platz hat, bevor sie Mainstream
wird. Asian Dub Foundation, Transglobal Underground, Loop Guru waren
Gruppen, die in der Reitschule spielten, bevor so genannter "Asian
Underground” zum Trend wurde. Osteuropäische Gruppen spielten in
der Reitschule, schon kurz nachdem der Eiserne Vorhang gelüftet
wurde. Nur logisch, dass die wichtigste lokale Clubnacht mit
Balkan-Musik im Dachstock der Reitschule stattfindet: Wild Wild East.
Norient organisierte ein erstes Musik- und Filmfestival in diesem Ort:
2003 zeigten Thomas Burkhalter und ich unseren Film "Buy More Incense”
über britisch-asiatische Musiker im Dachstock. TJ Rehmi spielt auf
der Leinwand Sitar-Gitarre, während der Abspann läuft. Als
wir die Leinwand entfernten, stand der echte TJ Rehmi auf der
Bühne. Gefolgt von DJ Ritu, Bobby Friction (der später zum
Berner Resident-DJ wurde) und Kingsuk Biswas. In 2010 kamen wir
zurück in die Reitschule und organisierten das erste norient
Musikdokumentarfilm Festival. Das Reitschule Kino war jeden Abend
ausverkauft. Verschiedenste Leute kamen - vom ehemaligen Nationalrat
bis zur jungen Gymnasiastin. Wir werden nächstes Jahr eine zweite
Ausgabe veranstalten. Im September werden wir zudem unsere Performance
"Sonic Traces: From the Arab World” gemeinsam mit PRAED in der Grossen
Halle der Reitschule präsentieren. Wir bleiben. In jedem Fall.
Freie Kultur braucht freie Räume. Wenn Rechtsaussen-Politiker jede
Stadt in einen Platz ohne Kanten, in ein künstliches Disneyland
verwandeln wollen, müssen wir kämpfen. Wenn die
Gentrifizierung beginnt, wenn die ganze Welt zu H&M, Coca Cola und
Starbucks wird, wenn Spekulanten und profitgierige Politiker
zerstören, was die Menschen gebaut haben, wird es höchste
Zeit, dass wir uns wehren. Die Reitschule hat das erfolgreich getan und
wird wohl auch die fünfte Volksabstimmung gewinnen. Ich ermutige
alle, für Orte wie die Reitschule zu kämpfen. Wir brauchen
eine globale Reitschule. Hurra…!
P.S.: Lustig ist, jedes Mal, wenn Rechtsaussen-Politiker die Reitschule
schliessen wollen, mobilisieren sie die ganze kreative Gemeinschaft der
Stadt Bern. Diese produziert dann wunderbare Sachen, um ihre
Solidarität mit diesem Ort kund zu tun. Soeben wurde eine CD und
mehrere Videos veröffentlicht . Der Song "Erich, warum bisch Du
nid Ehrlich?”* vom Radio-Komiker Müslüm (eine Art Schweizer
Version von Borat/Ali G.) hat sogar die Hitparade erobert. Mehr dazu
hier.
*Erich J. Hess ist der rechtsnationale Politiker, der für die
Volksabstimmung über die Reitschule verantwortlich ist.
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KARRIERE
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Langenthaler Tagblatt 24.9.10
Bern Thomas Fuchs und Erich Hess nominiert
Die SVP der Stadt Bern schickt die Grossräte Thomas Fuchs
(l.) und Erich Hess ins Rennen um einen Sitz für den Nationalrat.
Der Parteiversammlung standen drei Kandidaten zur Besetzung der von der
Kantonalpartei der städtischen SVP zugestandenen zwei Linien zur
Verfügung. Der 44-jährige Fuchs landete bei den Wahlen 2007
auf dem ersten Ersatzplatz. Erich Hess (29), er ist Präsident der
JSVP Schweiz, war damals der bestplatzierte Kandidat auf der
erfolglosen Liste der JSVP. "Beide Kandidaten zeigten grosse
Begeisterung, den für sie teuren Wahlkampf zu bestreiten", sagt
Peter Bernasconi, Präsident der SVP Stadt Bern. (uz)
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KULTUR
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Newsnetz 24.9.10
FAZ kritisiert Schweizer Abstimmung
rb
Dass in der Schweiz das Volk über Kunstprojekte abstimmen
könne, sei fragwürdig, meint ein deutscher Kunsthistoriker in
der FAZ. Am Beispiel des Zürcher Nagelhauses kritisiert er
"doppelbödige" Volksentscheide.
SVP-Plakate sind für ausländische Medien dankbare
Sujets. Schäfchen-, Minarett- oder Messerstecherinserate haben
schon prominente Plätze in Weltblättern erhalten. Jetzt kommt
auch einem vergleichsweise harmlosen Plakat diese Ehre zu: Jenem mit
einer goldenen Toilette aus dem Abstimmungskampf um das Zürcher
Nagelhaus, über das die Stimmbürger dieses Wochenende
entscheiden. Es prangte gestern auf der Frontseite der "Frankfurter
Allgemeinen Zeitung" (FAZ) umrahmt von einem Artikel von Peter Geimer,
Professor für Kunstgeschichte an der Freien Universität
Berlin.
Geimer war zuvor als Assistent an der ETH Zürich tätig,
er kennt also das Schweizer System der direkten Demokratie. Dass ein
Kunstwerk öffentlich diskutiert wird und das Volk darüber
bestimmen kann, befremdet ihn trotzdem. "In dieser Debatte geht es
nicht einfach um ein Ja oder Nein. Die Diskussion um das Dafür
oder Dagegen verdeckt die grundsätzliche Frage, ob in einem
demokratischen System Kunstwerke abwählbar sein sollen", schreibt
er. Dass wie beim Nagelhaus ein einzelnes Werk zur Abstimmung kommt,
ist tatsächlich selten. Beim Nagelhaus ist dies insbesondere auch
darum der Fall, weil es sich auch um ein Gebäude handelt.
"Kunst darf nicht kollektiv zu Fall gebracht werden"
Öfters kommt es dagegen in der Schweiz zu Volksabstimmungen
über Kredite für Kulturinstitutionen, zum Beispiel dieses
Wochenende in Bern die Abstimmung über die Reitschule. Ob auch
dies Peter Geimer missfällt, steht in dem Artikel nicht, auch
konnte er gegenüber keine Stellungnahme abgeben, er weilt in den
Ferien. Tatsache aber ist, dass sich ausländische Beobachter immer
wieder darüber wundern, dass in der Schweiz über kulturelle
Belange abgestimmt wird - und ebenso wundern sie sich in der Regel
über das Resultat. Das Zürcher Stimmvolk sagte Ja zu
höheren Subventionen im Schauspielhaus, als das Theater wegen
Christoph Marthalers angeblichem "Unterhosentheater" in den
Schlagzeilen stand. Auch zum Cabaret Voltaire sagte das Volk Ja, trotz
"Sex-Casting" und "Graffiti-Workshop". Auch in Bern und Basel kam es
bereits zu ähnlichen Abstimmungsresultaten.
Dass Volksentscheide die Diskussion um und das Verständnis
für Kunst fördern könnten, zieht Geimer nicht in
Betracht: "Eine Gesellschaft, die sich darauf geeinigt hat, Kunst als
integralen Teil ihrer Kultur zu akzeptieren, kann diese Akzeptanz nicht
bei Bedarf aus den Angeln heben, die Arbeit von Jurys annullieren und
Kunst mal durchwinken, mal im Kollektiv zu Fall bringen.
Künstlerische Projekte, ganz gleich ob man sie im Einzelfall
schätzt oder nicht, lassen sich nicht taxieren wie eine lokale
Umgehungsstrasse oder ein Flächennutzungsplan."
Tatsächlich gibt es in der Kunstgeschichte viele Werke,
deren Bedeutung anfangs weit unterschätzt wurde. Zudem ist Kunst
auch dazu da, um zu stören, um unbequem zu sein. Ist dem Volk
nicht zuzutrauen, dies in der Entscheidung mit einzubeziehen? Peter
Geimer meint: "Die Zürcher Eidgenossen sind an diesem Sonntag um
ihre Wahlfreiheit nicht zu beneiden. Denn diese Freiheit ist
doppelbödig, und die Entscheidung kann nur fragwürdig sein."
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BOLLWERK
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BZ 24.9.10
Bollwerk
Das endgültige Aus für die Cinebar
In der ehemaligen Cinebar und im Kino Cinemastar entsteht kein
Kulturlokal. Die Besitzer lehnten ein entsprechendes Projekt ab.
In der vormaligen Cinebar und im Cinemastar-Kino im Bollwerk 21
wird endgültig kein Kulturlokal entstehen. Die Besitzer, eine
Erbengemeinschaft, hat das Konzept des Vereins Kulturwerk abgelehnt.
Der Verein, bestehend aus ehemaligen Cinebar-Mitarbeitern und Berner
Kulturschaffenden, hatte nach der Abstossung von Bar und Kino durch
Quinnie für deren Weiterführung gekämpft (wir
berichteten). Sie planten, Bar und Kino in ein Konzertlokal
umzufunktionieren. Anfang August legten sie den Besitzern ein Konzept
vor und machten sich auf Sponsorensuche.
Überraschender Entscheid
"Die Erbengemeinschaft teilte uns mit, dass sie im Bollwerk kein
Kulturlokal mehr möchte", sagt Matthias Nydegger vom Verein
Kulturwerk. Genauer begründet worden sei ihnen die Entscheidung
nicht. Für den Verein ist das Aus nicht nur enttäuschend,
sondern auch überraschend. "Wir dachten, grundsätzlich seien
die Besitzer mit einem Kulturlokal einverstanden", erklärt
Nydegger. Trotzdem habe der Verein nicht weiter nachgehakt und sich mit
dem Entscheid abgefunden: "Wir mussten auch mit einer negativen Antwort
rechnen."
Es fehlte das Geld
Der Liegenschaftsverwalter des Bollwerk 21, Herbert Moessinger,
sagt, die Besitzer seien tatsächlich nicht abgeneigt gewesen, dem
Konzept den Zuschlag zu geben. Doch: "Da die Finanzierung des
Konzertclubs nach wie vor nicht gesichert war, entschieden sich die
Besitzer gegen das Projekt." Noch sei unklar, wie es mit der
Liegenschaft, die ein denkmalgeschütztes Foyer besitze,
weitergehe. "Neben den Kulturwerklern reichten weitere Interessenten
Konzepte für Clubs ein." Doch auch diese seien abgelehnt worden.
Man wolle im Bollwerk sowieso keine Situation wie in der
Aarbergergasse, mit Lärm und Schlägereien, so Moessinger.
Die Liegenschaften im Bollwerk 19 stehen ebenfalls leer, dies
seit über einem Jahr.
ahl
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RABE-INFO
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Fr. 24. September 2010
http://www.rabe.ch/uploads/tx_mcpodcast/RaBe-_Info_24._September_2010.mp3
http://www.rabe.ch/nc/webplayer.html?song_url=uploads/tx_mcpodcast/RaBe-_Info_24._September_2010.mp3&song_title=RaBe-%20Info%2024.%20September%202010
- Nachbarschaftsbrigaden in Madrid wehren sich gegen rassistische
Polizeikontrollen
- Weltverhütungstag soll Jugendliche dazu bringen mehr über
Sexualität und Verhütung zu sprechen
- Pilzkontrolleur aus Leidenschaft für das Gewächs zwischen
Tier und Pflanze
Links:
http://www.your-life.com/en/home/index.php
http://www.pilzverein-bern.ch
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Do. 23. September 2010
http://www.rabe.ch/uploads/tx_mcpodcast/RaBe-_Info_23._September_2010.mp3
http://www.rabe.ch/nc/webplayer.html?song_url=uploads/tx_mcpodcast/RaBe-_Info_23._September_2010.mp3&song_title=RaBe-%20Info%2023.%20September%202010.
- Von Sprachen und Absichten- die frisch gewählten Bundesräte
präsentieren sich
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Bundeshauses
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von Wasser
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BIG BROTHER SPORT
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tagesanzeiger.ch 24.9.10
Gegen Hooligans
sda / ep
Stadt, Kanton und Zürcher Sportclubs verstärken ihre
Anstrengungen im gemeinsamen Kampf gegen Gewalt bei Sportanlässen.
Deshalb wird der "runde Tisch für Sport ohne Gewalt" neu
strukturiert.
Unter der Leitung der Stadtverwaltung wird zusammen mit dem
Kanton und den Fussballclubs FC Zürich und Grasshopper Club
Zürich sowie dem Eishockeyclub ZSC Lions aus dem seit 2004
bestehenden "runden Tisch" ein Steuerungsausschuss gebildet sowie eine
operative Taskforce eingesetzt.
Der Steuerungsausschuss ist zuständig für die
strategische Ausrichtung aller Anstrengungen zur Vermeidung und
Bekämpfung von Gewalt rund um Sportanlässe. Ausserdem obliegt
ihm die Koordination mit den entsprechenden nationalen Gremien.
Taskforce erstellt Massnahmenkatalog
Im Auftrag des Steuerungsausschusses ist die Taskforce für
die Entwicklung und Umsetzung konkreter Massnahmen verantwortlich. Sie
wird insbesondere einen Massnahmenkatalog erstellen bezüglich
Koordination der privaten Sicherheitsdienste mit der Polizei, Fanarbeit
sowie Sicherheit und Abfall um die Stadien.
Die Taskforce wird sich auch mit Präventionsarbeit befassen
und dabei die Themen Alkohol und Pyrotechnik behandeln. Zur vertieften
Behandlung einzelner Themen kann sie bei Bedarf Arbeitsgruppen
einsetzen. In der Taskforce arbeiten Fachleute der Stadtpolizei, des
Sportamts, der Fanarbeit, der Staatsanwaltschaft sowie Vertreter der
Clubs und ihrer Fans zusammen.
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Bund 24.9.10
Stadt unterstützt Fanarbeit mit 30 000 Franken
Fanarbeiter sollen dafür sorgen, dass keine Pyros mehr
abgebrannt werden.
Die Bemühungen zur Eindämmung der Gewalt rund um den
Sport haben laut dem Berner Gemeinderat Reto Nause zu ersten Erfolgen
geführt. So bekämpft die Berner Fanarbeit dank eines neuen
Vertrags das Abbrennen von Fackeln im Stade de Suisse. Gemäss
diesem Vertrag zahlt die Stadt Bern der Fanarbeit im laufenden Jahr 30
000 Franken. Die Fanarbeiter engagieren sich im Gegenzug gezielt in der
Gewalt- und Rassismusprävention - und sollen aktiv darauf
hinarbeiten, dass die Fans an den Spielen kein pyrotechnisches Material
- sogenannte Pyros - mehr abbrennen, heisst es in einer gestern
veröffentlichten Mitteilung.
Ganz allgemein habe sich die Zusammenarbeit zwischen den
verschiedenen Akteuren rund um Sportveranstaltungen verbessert,
schreibt Nauses Sicherheits-, Umwelt- und Energiedirektion in der
Mitteilung weiter. So hätten die Kantonspolizei und die
Justizbehörden ihre Abläufe bei der Identifikation von
Straftätern weiter verbessert. Und die SBB lobten den engen
Kontakt mit der Fanarbeit. Nause zieht diese Zwischenbilanz nach dem
zweiten Runden Tisch zu Gewalt rund um Sportveranstaltungen. Diese
Gespräche sollen den Informationsaustausch zwischen den Akteuren
fördern. Der zweite Runde Tisch fand Anfang Woche statt, der
nächste ist für Februar 2011 geplant. (sda/pd)
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Sicherheitszaun im Stadtrat
Sicherheitsdirektor Reto Nause hat gestern im Berner Stadtrat den
geplanten Sicherheitszaun zwischen Stade de Suisse und S-Bahnstation
vehement verteidigt. Luzius Theiler und Regula Fischer (beide GPB-DA)
hatten in einer Interpellation mit Blick auf die tragischen Ereignisse
an der Love Parade in Duisburg Besorgnis geäussert. Angesichts
fehlender Fluchtwege stelle sich die Frage nach der Sicherheit für
die abziehenden Fans. Sie wollten wissen, was passiert, wenn die Fans
bei einer Massenpanik gegen den Zaun gedrängt würden. Der
Gemeinderat begründete den Einsatz des mobilen Zaunsystems mit dem
Willen, bei Hochrisikospielen die Fangruppen strikte zu trennen. Solche
Lenkungszäune hätten sich im In- und Ausland bewährt.
(sda)
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BZ 24.9.10
Sicherheit
Für YB brauchts immer noch zu viele Polizisten
Berns Sicherheitsdirektor Reto Nause (CVP) ist es bisher
misslungen, das Polizeiaufgebot rund um YB-Spiele zu senken.
Elf Monate sind vergangen, seit die beiden Berner Grossklubs SCB
und YB eine Sicherheitsvereinbarung mit den Stadtbehörden
abgeschlossen haben. Die Ausschreitungen rund ums Wankdorfstadion haben
seither spürbar abgenommen. Doch das Hauptziel der Vereinbarung
wurde verfehlt: das Polizeiaufgebot und damit die Kosten zu senken.
Eigentlich müsste Berns Sicherheitsdirektor Reto Nause (CVP)
jetzt mit den Klubs die Höhe ihrer Beteiligung an den
Sicherheitskosten neu verhandeln. Immerhin hat er am 20. November 2009
in einem Interview mit dieser Zeitung gesagt: "Wenn es in einem Jahr
noch immer so viele Polizisten für ein SCB- oder YB-Spiel braucht,
dann müssen wir die Kostenbeteiligung mit den Klubs neu
verhandeln."
Fan-Zaun als Hoffnung
Doch Nause will noch bis im März 2011 abwarten. "Sobald der
mobile Sicherheitszaun zwischen dem Stadion und der S-Bahn-Station
verwendbar ist, brauchts weniger Polizisten zur Fantrennung", sagt er.
Die Kosten für den Sicherheitszaun in Höhe von 140 000
Franken bezahlt die Stade de Suisse AG. Er soll in ein bis zwei Monaten
stehen.
Druck auf Fanarbeit
Mehr Erfolg erzielten die restlichen Punkte der erwähnten
Sicherheitsvereinbarungen. Zu diesem Fazit kamen die Teilnehmer des
zweiten lokalen runden Tisches gegen Gewalt an Sportveranstaltungen
unter der Leitung von Reto Nause. So hätte das Polizeiinspektorat
bei Kontrollen festgestellt, dass sich SCB und YB vorbildlich ans
Alkoholverbot an unter 18-Jährige halten. Zudem habe sich die
Zusammenarbeit zwischen Behörden und Klubs verbessert.
Die Fanarbeit Bern wird auch in Zukunft mit 30 000 Franken durch
die Stadtkasse unterstützt. Allerdings erhält sie dieses Geld
nur, weil sie sich in einer Vereinbarung mit Nause dazu verpflichtet
hat, sich vom Abbrennen von Rauchfackeln und Pyros zu distanzieren.
Tobias Habegger
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Thuner Tagblatt 24.9.10
Stadtrat zur Sicherheit bei FC-Thun-Spielen
"Ihr Beitrag ist freiwillig"
Die Stadt Thun und der FC Thun konnten sich finden. Doch wie viel
der Club an die Sicherheitskosten zahlt, bleibt noch geheim.
Von den 3,6 Millionen Franken, welche die Sicherheitskosten bei
Grossanlässen im Kanton Bern kosten, betreffen 900 000 Franken die
Spiele des FC Thun. Um die finanzielle Beteiligung ging es in der
Interpellation von Alfred Blaser (SP) und Mitunterzeichnenden, der
gestern im Stadtrat diskutiert wurde.
Doch bevor der Stadtrat das Wort ergreifen konnten, wollte
Sicherheitsvorsteher Peter Siegenthaler (SP) die Ausgangslage
erläutern. "Zurzeit sind wir dabei, eine Mustervereinbarung mit
dem Kanton auszuhandeln", erklärte er. An diesen Gesprächen
würden alle Beteiligten teilnehmen, so zum Beispiel auch der FC
Thun.
Einig mit dem FC Thun
"Mittlerweile haben wir uns mit dem FC Thun einigen können",
sagte Siegenthaler. Doch den Betrag könne er noch nicht nennen, da
der Vertrag noch nicht unterzeichnet sei. "Ich betone jedoch, dass
jeder Beitrag freiwillig ist, weil es gar keine gesetzliche Regelung
dafür gibt." Das sei eines der Probleme. Ein zweites Problem sei,
dass es nur zwei Prozent der Leute sind, die als Hooligans diese
horrenden Kosten auslösten.
Siegenthaler erzählte anhand von einem Beispiel, dem Match
FC Thun gegen GC vom 1. August, wie ein solcher Tag verlaufe: "Wir
erhielten eine Anfrage von GC-Fans, die vor dem Match noch grillieren
wollten, idealerweise im Strandbad." Schliesslich habe die Stadt ein
Grillen auf dem Grunderinseli bewilligt.
300 bis 400 Polizisten
"Am besagten Tag waren von 9.30 Uhr bis 15.30 Uhr rund 300 bis
400 Polizisten im Einsatz, um das Gelände zu sichern - so auch die
Tribüne der Thuner Seespiele." Doch da sei der Einsatz noch nicht
fertig gewesen: "Nach dem Match liefen die Fans zum Bahnhof und im Zug
zogen sie mindestens zehnmal die Notbremse, bis der Zug nach rund
1½ Stunden Verspätung abfahren konnte", erzählte
Siegenthaler. "Um 21 Uhr konnten die Polizisten den Einsatz beenden."
Die Diskussion im Rat drehte sich um das Ziel, dass sich alle
finanziell beteiligen sollen, auch die Fans. Auch, dass es kein
FC-Thun-spezifisches Problem sei, sondern ein gesellschaftliches.
Franziska Streun
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THOR STEINAR
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Basler Zeitung 24.9.10
Frage des Tages
Stört Sie der Kleiderladen für Rechtsextreme?
Der neue Laden "Power Zone Basel" verkauft auch die unter
Rechtsextremen beliebte Kleidermarke "Thor Steinar". Soll der Laden
deswegen geschlossen werden? (Seite 26). > www.baz.ch
--
Unbekannte bekämpfen Laden
Basel. Ein neues Geschäft im Kleinbasel wird wegen der
Kleidermarken angefeindet
David Weber
Der neue Laden Power Zone Basel verkauft auch die unter
Rechtsextremen beliebte Kleidermarke "Thor Steinar". Nun ruft eine
anonyme Gruppe zum Widerstand auf.
Benjamin Winzeler ärgert sich. "Das ist eine traurige
Aktion." Vor drei Wochen hat er zusammen mit Lorenzo Zanolari an der
Feldbergstrasse den Laden Power Zone Basel aufgemacht. Eine
Neueröffnung, die auf Widerstand stösst. Auf anonymen
Widerstand. Seit einigen Tagen werden im Quartier Flugblätter mit
dem Titel "Nazis in der Nachbarschaft" verteilt. "Soll dieses
Geschäft einfach geduldet werden?", heisst es auf dem Flyer.
Der Grund für die Aufregung: Neben Sportartikeln verkauft
"Power Zone Basel" auch Streetwear der Marken "Pit Bull" oder "Thor
Steinar", die in der rechtsradikalen Szene beliebt sind. Gerade das
Kleiderlabel "Thor Steinar" sorgt in Deutschland für Diskussionen.
Anfang September hat die Universität Greifswald das Tragen von
Kleidern der Marke verboten. Diese würden unter Rechtsextremen
"als Erkennungszeichen" gelten, sagte ein Sprecher der
Universität. Unerwünscht ist diese Kleidermarke auch im
Deutschen Bundestag oder im Rostocker Ostseestadion. Trotz dieser
einzelnen Verbote: Der Verkauf der Marke "Thor Steinar" ist legal.
NaziVorwurf
Natürlich weiss Benjamin Winzeler um die Diskussion in
Deutschland. "In der Schweiz gilt die Marke nicht als Erkennungszeichen
für Rechtsextreme", findet er. Es sei eine Kleidermarke wie jede
andere auch. "Uns ist eigentlich egal, wer das trägt", sagt der
28-Jährige.
Im kleinen, hellen Laden bei der Johanniterbrücke, gleich
neben dem Pizza Blitz, hängen Schwerter an der Wand, im hinteren
Teil liegen Boxhandschuhe und andere Kampfsport-utensilien auf den
Regalen, den grössten Teil der Verkaufsfläche nehmen aber
T-Shirts, Kapuzenpullis und andere Kleidungsstücke ein. Zwei
Bilder mit dem "Thor Steinar"-Schriftzug hängen an der Wand. Die
Marke macht laut Winzeler nur einen kleinen Teil des Sortiments aus.
Aber gerade auf diese Marke hat es die anonyme Gegnerschaft abgesehen.
Dieser Schriftzug auf dem Schaufenster wurde übersprayt.
Auf dem Flugblatt wird zum "klaren Widerstand gegen die
Neonazi-szene" aufgerufen, "welche unter dem Deckmantel eines
Sportartikel- und Kleiderladens versucht, ihre Inhalte zu verbreiten."
Er sei weder links noch rechts, wehrt sich Winzeler gegen den
Nazivorwurf und dagegen, dass nur Rechtsextreme bei ihm einkaufen
würden. Zu den Kunden gehörten auch viele Personen mit
Migrationshintergrund, sagt der 28-Jährige. "So lange sich die
Menschen anständig verhalten, sind alle willkommen." Winzeler
hofft nicht, dass es aufgrund des Aufrufs zum Widerstand zu weiteren
Sachbeschädigungen kommt.
Fraglich
Die BaZ hat das Flugblatt der Basler Staatsanwaltschaft vorgelegt. Wie
Sprecher Markus Melzl sagt, sei es fraglich, ob die Nichtduldung des
Geschäfts und der Aufruf zum klaren Widerstand den Straftatbestand
"Öffentliche Aufforderung zu Verbrechen und Gewalttätigkeit"
erfülle. "Dennoch werden wir die Sache prüfen und weiter im
Auge behalten", sagt Melzl.
Das Gebäude, in dem sich der Laden befindet, gehört der
Stamm & Co AG Immobilien. Cyril Welti ist für die Vermietung
zuständig. Ihm ist die Kontroverse um "Power Zone Basel" neu. "Wir
haben den Laden unter der Prämisse vermietet, dass dort
Sportartikel und Streetwear verkauft wird", sagt Welti. Die Marke "Thor
Steinar" sage ihm nichts.
Ganz anonym ist das Flugblatt übrigens nicht. Gezeichnet ist
der Flyer mit den Logos der UBS, der Christoph Merian Stiftung (CMS)
und der amerikanischen Spielwarenkette "ToysR Us". Mit der Aktion haben
die drei Organisationen jedoch nichts zu tun. Toni Schürmann,
Sprecher der CMS: "Es handelt sich hier um eine widerrechtliche
Verwendung des Stiftungslogos."
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AUSSCHAFFUNGEN
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Basler Zeitung 24.9.10
Der Bund will das Image der Afrikaner verbessern
Die nigerianische Diaspora ist dafür bereit, abgewiesene
Asylbewerber zur Ausreise zu bewegen
TIMM EUGSTER
Ansässige Nigerianer sollen kriminelle Landsleute zur
Integration aufrufen und illegale zur Rückkehr bewegen. Dafür
soll der Bund aktiv Vorurteile gegenüber Afrikanern bekämpfen
- etwa mit einer Kampagne. Darauf haben sich beide Seiten geeinigt.
"Viele Leute denken sofort an einen Drogenhändler, wenn sie
einen Afrikaner sehen", sagt Alard du Bois-Reymond, Direktor des
Bundesamts für Migration (BFM): "Solche Vorurteile lösen eine
Negativspirale der Diskriminierung aus, die ein Abgleiten in die
Kriminalität tatsächlich begünstigen kann." Beeindruckt
hätten ihn etwa die Aussagen eines Fachhochschulabsolventen, der
trotz zig Bewerbungen nie die Chance bekommen habe, sich bei einem
Vorstellungsgespräch zu präsentieren.
Jetzt wolle der Bund aktiv werden, um Vorurteile gegenüber
Afrikanern abzubauen, betont du Bois-Reymond gegenüber der BaZ:
"Kampagnen sind eine Möglichkeit." Dieses Jahr unterstützte
der Bund eine Kampagne der Flüchtlingshilfe mit 350 000 Franken.
Diese sei aber leider zu wenig wahrgenommen worden, so du Bois-Reymond:
"Ich kann mir vorstellen, auch in Zukunft in eine aktive Kommunikation
zu investieren. Allerdings müsste diese von der
Öffentlichkeit besser wahrgenommen werden."
Eine Plakatkampagne speziell für Migranten aus bestimmten
Herkunftsländern hat es in der Schweiz bis jetzt noch nie gegeben.
Die Forderung nach einer Plakat- und Medienkampagne für Afrikaner
stammt von der "Nigerian Diaspora Organisation": "Das verzerrte Bild,
das die Schweizer von uns haben, muss korrigiert werden - nur so
können wir die Vertrauensbasis schaffen, auf der wir dann
gemeinsam die Integration vorantreiben können", sagt
Präsident Celeste Ugochukwu. Der Bund stehe hier in der Pflicht:
"Schliesslich hat du Bois-Reymond unser schlechtes Image durch seine
früheren Aussagen mitverursacht."
VERÄRGERT. Tatsache ist, dass der BFM-Direktor den Akzent
auch schon sehr anders gelegt hat, als er über Nigerianer sprach:
99,5 Prozent kämen hierher, um illegale Geschäfte zu
tätigen, liess er sich im April in der "NZZ am Sonntag" zitieren.
Worauf Ugochukwu im "Tages-Anzeiger" konterte: "Diese Äusserungen
sind sehr unglücklich, provokativ, inakzeptabel und
unprofessionell. In den Worten schwebt ein rassistischer Unterton mit."
Und er warnte, es könnten "Probleme entstehen wie jene, welche die
Schweiz mit Libyen hat".
Der BFM-Chef verärgerte die Nigerianer damals zu einem
politisch höchst ungeschickten Zeitpunkt: Vier Wochen zuvor war
ein abgewiesener Asylbewerber bei der Zwangsausschaffung in Zürich
gestorben, worauf Nigeria die Sonderflüge stoppte - bis heute.
Prompt sah sich du Bois-Reymond Ende April gezwungen, sich an
einer Pressekonferenz mit dem nigerianischen Staatssekretär zu
erklären: Er habe nicht sagen wollen, alle Nigerianer in der
Schweiz seien kriminell. Die in der Schweiz lebenden seien meist gut
integrierte und tüchtige Bürger, aber von den Asylbewerbern
hätten 99,5 Prozent keinen politischen Grund, ihr Land zu
verlassen - und damit auch kein Anrecht auf Asyl. Im Juli flog du
Bois-Reymond in die nigerianische Hauptstadt Abuja, um über eine
"Migrationspartnerschaft" zu verhandeln. Das Ziel aus Schweizer Sicht:
Nigeria soll bei der Rücknahme abgewiesener Asylbewerber besser
kooperieren und die Sonderflüge wieder zulassen. Bei diesem
Treffen einigten sich beide Seiten darauf, dass der Bund gemeinsame
Projekte mit der nigerianischen Diaspora lancieren soll.
TREFFEN. Vergangenen Samstag trafen sich nun Vertreter des Bundes
mit nigerianischen Politikern und Diaspora-Vertretern. Diese haben
zugesagt, kriminelle Landsleute zur Einhaltung der Gesetze aufzurufen
und die Behörden bei der Rückschaffung abgewiesener
Asylbewerber zu unterstützen - im Gegenzug zu einer Imagekampagne
und allenfalls zusätzlichen Projekten in Nigeria. An weiteren
Treffen sollen die Pläne konkretisiert werden.
Heute blieben abgewiesene Asylbewerber oft mehrere Jahre in der
Schweiz. Seit dem Stopp der Sonderflüge können sie auch nicht
mehr nach Nigeria zwangsausgeschafft werden. Ugochukwu: "Wir werden mit
unseren Brüdern sprechen, dass sie nach Ende des Verfahrens
freiwillig heimkehren und gar nicht erst zwangsausgeschafft werden
müssen." Auch du Bois-Reymond setzt Hoffungen in diese
Zusammenarbeit: "Viele glauben den Behörden nicht, dass es 7000
Franken Rückkehrhilfe und ein Coaching vor Ort gibt - empfehlen
eigene Leute das Angebot, nehmen sie es wohl eher an."
LÖSUNG. Einfach werde es aber nicht, räumt Ugochukwu
ein: "Wer es erst im dritten Anlauf nach Europa geschafft hat, machte
bis zu 15 000 Dollar Schulden - kommt einer mit weniger Geld
zurück, ist das für seine Familie ein Riesenproblem." Am
meisten bewirkten deshalb Aufklärungskampagnen in Nigeria selbst:
"Viele glauben noch immer, man könne einfach in die Schweiz
einreisen und sich einen Job suchen."
Und wann wird Nigeria den Schweizer Wunsch erfüllen, die
Sonderflüge für Zwangsausschaffungen wieder zu erlauben? Noch
in diesem Jahr, hofft du Bois-Reymond: "Der Prozess ist weit
fortgeschritten, wir sind auf Kurs."
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Nigerianer werden häufiger straffällig
KOKAINHANDEL. Beinahe 1800 Nigerianer stellten 2009 ein
Asylgesuch in der Schweiz; dieses Jahr waren es nach dem ersten
Halbjahr knapp 830. Eine Trendwende ist laut dem Bundesamt für
Migration nicht in Sicht. Das bevölkerungsreichste Land Afrikas
bleibt damit in der Schweizer Asylstatistik an erster Stelle. Dabei
sind die Chancen auf Asyl minim: Als Flüchtlinge anerkannt wurden
in diesem und vergangenem Jahr je ein Nigerianer, dazu kommen ein
knappes Dutzend vorläufig Aufgenommene und Härtefälle.
Eine Arbeitserlaubnis erhalten die Asylbewerber nicht. Der lukrative
Kokainhandel jedoch ist seit den 90er-Jahren zu weiten Teilen in der
Hand von hochprofessionell agierenden nigerianischen Netzwerken und
bietet hervorragende Verdienstmöglichkeiten. 2009 wurden rund 800
Nigerianer wegen Verstössen gegen das Betäubungsmittelgesetz
verurteilt.
PROBLEME. Auch bei Straftaten gegen das Strafgesetzbuch wie
Diebstahl, Körperverletzung, Mord, Betrug, Erpressung,
Menschenhandel oder Vergewaltigung stehen die Nigerianer im
Ländervergleich oben: Sie werden mehr als sechsmal häufiger
straffällig als gleichaltrige Schweizer. Celeste Ugochukwu,
Präsident der Diaspora-Organisation, fordert nun eine genauere
Statistik: "Ich könnte mir vorstellen, dass Nigerianer weniger
wegen schweren Gewaltdelikten oder Pädophilie verurteilt werden."
Er wolle nicht ignorieren, dass es Probleme gebe, doch gebe es auch
sehr viele ansässige Nigerianer, die ganz normalen Berufen
nachgingen und nicht kriminell seien. te
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ejpd.admin.ch 21.9.10
Bund lanciert Zusammenarbeit mit nigerianischer Diaspora
http://www.ejpd.admin.ch/content/ejpd/de/home/dokumentation/mi/2010/ref_2010-09-21.html
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SANS-PAPIERS
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24 Heures 24.9.10
Gonflés à bloc, les Genevois veulent plus pour les
sans-papiers
Martine Clerc
CONSEIL NATIONAL - Il faut faciliter la régularisation des
clandestins vivant en Suisse depuis longtemps. C'est le projet de Luc
Barthassat (PDC) et Jean-Charles Rielle (PS), encouragés par la
récente décision d'ouvrir l'apprentissage aux
illégaux.
MARTINE CLERCBERNE
Luc Barthassat est homme à battre le fer pendant qu'il est
chaud. Moins de dix jours après avoir obtenu, contre toute
attente, que le Conseil des Etats approuve sa motion demandant que les
jeunes illégaux puissent suivre un apprentissage, le
démocrate-chrétien revient avec une nouvelle proposition
touchant les sans-papiers. Pour la circonstance, le conseiller national
genevois s'est allié avec un autre résident du bout du
lac, le socialiste Jean-Charles Rielle. Ensemble, ils déposeront
mercredi prochain deux motions visant le même but: la
régularisation facilitée des sans-papiers vivant en
Suisse depuis longtemps.
Les deux élus expliquent: "La loi actuelle qui, souvent,
ne permet pas d'expulser des étrangers ayant commis de graves
délits chez nous contraint pourtant à expulser un
individu et sa famille intégrée", critique Jean-Charles
Rielle. Le tandem genevois a en tête le cas des Selimi, famille
kosovare vivant à Genève et menacée de renvoi,
malgré un long séjour en Suisse et une bonne
intégration, puis finalement régularisée. "En
Suisse, il y a des centaines de familles Selimi!" lance Luc Barthassat.
Le duo propose d'introduire dans la loi sur les étrangers la
notion de "prescription" au chapitre des conditions d'admission. Un
clandestin serait ainsi admis en Suisse s'il peut prouver que son
séjour ici dépasse, par exemple, cinq ou dix ans (les
deux motions divergent sur la durée). Cette dérogation ne
serait accordée que sous des conditions strictes. Le clandestin
devra fournir des preuves d'intégration, d'autonomie
financière, ou encore de sa volonté de suivre une
formation. La situation familiale, en particulier le parcours scolaire
des enfants, sera prise en compte. Enfin, insistent les motionnaires,
le lourd passif pénal d'un clandestin sera rédhibitoire.
Par leur proposition, Luc Barthassat et Jean-Charles Rielle visent
à "améliorer" la réglementation actuelle sur les
"cas de rigueur", qui permet aujourd'hui de régulariser les
clandestins au cas par cas, selon une liste de critères
(intégration, respect de l'ordre juridique). Mais la longueur du
séjour minimum n'y est pas précisée.
Brusquer les élus?
Les motionnaires ne risquent-ils pas, en revenant si vite avec
une nouvelle proposition favorable aux sans-papiers, de braquer de
nombreux élus bourgeois qui, déjà opposés
à l'ouverture de l'apprentissage, craignent un appel d'air et
dénoncent une "prime à l'illégalité"? "Je
ne pense pas que nous allions trop vite, répond Luc Barthassat,
puisque la modification d'une loi peut prendre des années.
Convaincre le parlement ne sera pas facile. Mais il est temps de
trouver une solution pour ces quelque 100 000 clandestins qui
répondent à un besoin de notre économie.
N'oublions pas que ces gens contribueront aussi à payer nos
retraites. "
Vaud et Genève sont quasi les seuls cantons à
envoyer à Berne des demandes de régularisation pour les
clandestins. L'an dernier, l'Office des migrations a répondu
favorablement à 63 demandes genevoises (sur 138
envoyées). Vaud a obtenu 22 autorisations, sur 39
demandées. •
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SICHERHEITSFIRMEN
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20 Minuten 24.9.10
Kontrolle der Sicherheitsfirmen
BERN. Der Ständerat unterstützt den Bundesrat bei
dessen Absicht zu überprüfen, ob in der Schweiz
ansässige Sicherheitsfirmen einer gesetzlichen Kontrolle zu
unterwerfen sind. Stillschweigend hat der Rat einen entsprechenden
Vorstoss seiner Sicherheitspolitischen Kommission überwiesen. Das
Justiz- und Polizeidepartement hatte im August angekündigt, bis
Ende Jahr einen Bericht über Sicherheitsfirmen vorzulegen.
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POLICE ZH
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Tagesanzeiger 24.9.10
"Die heulen dann auf der Wache"
Ein Zürcher Stadtpolizist erzählt von seiner Arbeit im
Kreis 4, der als härtestes Pflaster der Schweiz gilt. Von
Drogendealern, Prostituierten, kurligen Gestalten - und vorlauten
Jugendlichen, die plötzlich der Mut verlässt.
Mit S. K. (32) sprach Bettina Weber
Sie hatten gestern Nachtdienst. Was war da los?
Der Nachtdienst dauert, mit kleinen Pausen, von halb sieben Uhr
abends bis halb sieben Uhr morgens, da erlebt man so einiges: Zuerst
wurde ein Verletzter gemeldet, der auf Hilfsangebote äusserst
aggressiv reagierte. Danach kam über Funk die Nachricht, dass sich
eine Frau an einem Fleischstück verschluckt hatte und zu ersticken
drohte. Als wir ankamen, stand die Frau draussen vor dem Restaurant und
bekam fast keine Luft mehr, sie röchelte nur noch.
Wieso war nicht die Sanität vor Ort?
Weil wir, da sehr präsent im Kreis 4, oft schneller sind.
Wir können dann schon mal Erste Hilfe leisten.
Wie haben Sie der Frau geholfen?
Wir sind nicht nur mit einem Defibrillator ausgerüstet,
sondern auch mit Sauerstoff, und den verabreichten wir ihr. Irgendwann
musste sie so husten, dass das Ding rauskam. Danach gab es ein paar
weniger spektakuläre Einsätze wie Lärmklagen und
Einbruchdiebstähle, die aber jeweils viel Zeit in Anspruch nehmen.
Und dann kam der Anruf eines Mannes, der eine Frau für ein
Schäferstündchen mit nach Hause genommen hatte, die sich
weigerte, wieder zu gehen. Er wusste nicht, was er tun sollte, und weil
er sie nicht mit Gewalt aus der Wohnung spedieren wollte, rief er uns.
Wir haben die Frau dann darüber aufgeklärt, dass das so nicht
geht.
Trotz aller Dramatik klingt das auch irgendwie lustig.
Oh ja, es gibt durchaus zu lachen. Hier im Kreis 4 gibt es immer
noch die Originale, kurlige Gestalten. Die kennen wir gut, viele von
denen gehören zu unserer treuen Stammkundschaft. Mit denen haben
wir ein gutes Verhältnis, auch wenn sie manchmal für
Ärger sorgen.
Stimmt es, dass man aus Strafe in den Kreis 4 versetzt wird?
Ganz und gar nicht. Ich arbeite jetzt seit vier Jahren hier und
würde nirgends anders hinwollen.
Weshalb sind Sie Polizist geworden?
Das war eine Art Kindheitswunsch. Ich habe das KV gemacht, aber
die Vorstellung, mich mein Leben lang mit Zahlen in einem Büro zu
beschäftigen, gefiel mir nicht so recht. Ich wollte mehr mit
Menschen zu tun haben und etwas für die Allgemeinheit tun.
Das klingt jetzt etwas pathetisch.
Finde ich nicht. Als Polizisten erbringen wir doch eine wichtige
Dienstleistung. Es gibt aber Leute, die denken, wir würden die
Bevölkerung schikanieren. Und hätten auch noch Freude daran.
Dabei sorgen wir für Sicherheit. Wir schlichten bei Streitereien,
bei Prügeleien, wir rücken aus, wenn es Ärger gibt.
Schlägt das nicht aufs Gemüt, immer mit Ärger
konfrontiert zu sein?
Nein. Natürlich, ich kenne von vielen Alkoholikern und
Drogensüchtigen die Lebensgeschichte, und die ist in fast allen
Fällen sehr traurig. Da habe ich schon Verständnis und
Mitleid auch. Und am schlimmsten ist es, wenn Kinder betroffen sind.
Wenn man in eine Wohnung kommt, und da sind drei kleine Kinder und die
Eltern kaum in der Lage, für sich selbst zu sorgen. Das ist
beelendend, weil Erwachsene immer irgendeine Wahl haben, Kinder aber
nicht. Es gibt aber auch Sachen, die einen für vieles
entschädigen. Zum Beispiel, wenn nachts ein alter Mann anruft,
dass er nicht mehr ins Bett findet, und wir dann ausrücken und
helfen können. Da bekommen wir eine Dankbarkeit zurück, die
fast alles wieder wettmacht.
Als im Juni eine Mutter von zwei Kindern von einem Lastwagen
überfahren und getötet wurde, rückten Sie an die
Unfallstelle aus. Was geht da in einem vor?
Wir wissen meist nicht genau, was uns erwartet. Man hat zwar
keine Angst, aber eine gewisse Anspannung ist da. Und sobald man vor
Ort ist, laufen die Automatismen, man funktioniert. Es geht darum, sich
eine Übersicht zu verschaffen und Ruhe zu bewahren, weil die Leute
in der ersten Aufregung oft durcheinander sind. Wir leisten Erste
Hilfe, sichern Unfallstelle und Spuren. Achten darauf, dass sich
niemand entfernt, der eine wichtige Aussage machen kann. Und fast noch
mehr müssen wir schauen, dass uns niemand bei all dem stört.
Gaffer?
Ja. Die stören nicht nur, die setzen sich auch einem Risiko
aus. Deshalb schicken wir sie weg. Die sehen da Dinge, die sie noch nie
gesehen haben, manchmal sehr schlimme Dinge, und nicht selten bekommen
wir danach empörte Anrufe von Leuten, die sich beschweren, weil
sie das Bild nicht vergessen können.
Wie arbeitet man nach so einem Vorfall weiter?
Es gibt sogenannte interne Debriefings und Defusings. Und man
spricht mit seinen Arbeitskollegen darüber.
Nimmt die Gewalt tatsächlich zu?
Ja. Das sehen wir nicht nur an der Anzahl unserer Einsätze,
das bestätigt auch die Statistik. Wobei die
Rücksichtslosigkeit generell zugenommen hat. Zum Beispiel bei den
Lärmklagen: Die häufen sich nicht, weil die Leute
empfindlicher geworden wären, sondern weil es die
Lärmverursacher nicht kümmert, dass sie andere stören.
Woran liegt das?
Eine grosse Frage. Ich weiss es nicht. Ich kann nur aufgrund
meiner Beobachtungen im Kreis 4 sagen, dass nebst der Prostitution
Drogen und Alkohol das grösste Problem sind. Heute wird im Ausgang
nicht getrunken, sondern regelrecht gesoffen, entsprechend aggressiv
werden die Leute. Abgesehen davon hat sich das ganze Ausgehverhalten
verändert. Während wir früher die meisten Einsätze
um Mitternacht herum hatten, erstreckt sich das jetzt bis in die
frühen Morgenstunden um fünf Uhr morgens. Und zwar nicht nur
am Wochenende.
Was ist jeweils der Auslöser?
Bei den meisten gewalttätigen Konflikten geht es entweder um
Geld, Drogen oder Frauen. Wenn eine Gruppe unterwegs ist und schon viel
getrunken oder Drogen genommen hat, muss nur einer die Freundin eines
anderen anschauen, und schon fliegen die Fäuste.
Der Respekt vor der Polizei sei gesunken, heisst es. Erleben Sie
das auch?
Ja. Wir tragen im Dienst alle eine schuss- und stichsichere
Weste, das ist Vorschrift. Die ist rund drei Kilogramm schwer, und im
Sommer schwitzt man darin brutal. Meist geht es aber vor allem um
Pöbeleien, und das ist hauptsächlich ein Problem bei
Jugendlichen. Die wollen sich wichtig machen vor ihren Kollegen.
Und wie reagieren Sie darauf?
Wenn ich mich jedes Mal provozieren lassen würde, wenn ich
angepöbelt werde, käme ich ja kaum mehr zum Arbeiten (lacht).
Meist steht man da darüber. Wenn aber jemand andere Leute
belästigt oder sich und andere gefährdet, dann schreiten wir
ein. Nicht selten heulen die dann auf der Wache und entschuldigen sich.
Allein sind sie nicht mehr so mutig wie in der Gruppe.
Vergangene Woche haben sich bei der Verhaftung eines
Drogendealers 200 Personen mit dem Betroffenen solidarisiert. Wieso das?
Das ist mir ein Rätsel. Diese Leute wissen ja gar nicht,
weshalb wir jemanden verhaften. Sie haben keine Ahnung, ob der zum
Beispiel gefährlich gestrecktes Zeug verkauft oder jemanden
spitalreif geprügelt hat. Sie kennen den nicht und wissen nichts -
im Unterschied zu uns. Wir kennen die Gesichter des Kreises 4 ziemlich
gut und unsere Pappenheimer erst recht. Ein neues Gesicht zum Beispiel
fällt uns auf; wenn eines fehlt, ebenfalls. Und wenn wir jemanden
verhaften, dann haben wir nicht nur einen Grund, sondern auch die
rechtliche Grundlage dazu. Wir müssen ja das Gesetz beachten, das
unterscheidet uns von der Gegenseite.
Es schwingt da auch immer der Vorwurf des Rassismus mit.
Ich habe selbst ausländische Wurzeln, mir muss keiner
erzählen, was Rassismus ist. Wenn ein Afrikaner mit Kokain dealt,
ist das Problem, dass er dealt, und nicht, dass er Afrikaner ist. Und
genau darum kontrollieren wir ihn dann: Weil er dealt. Uns in so einem
Fall Rassismus vorzuwerfen, ist schlicht falsch.
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DROGEN
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20 Minuten 24.9.10
Gewässer mit Koks verseucht
MADRID. In den Gewässern eines spanischen Naturparks haben
Forscher Spuren von Kokain und anderen Drogen entdeckt. Sie warnen
davor, dass diese Rückstände Gefahren für die Tierwelt
und die menschliche Gesundheit haben könnten. Die Drogen gelangten
mit dem Urin von Rauschgift-Konsumenten in die Abwässer und von
dort in die Kanäle des Naturparks.
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L'Express 24.9.10
Nature pleine de cocaïne
Les eaux de la réserve naturelle espagnole d'Albufera ont
été étudiées par l'Université de
Valence qui révèle que de la cocaïne et de l'ecstasy
y ont été retrouvées ainsi que d'autres drogues.
L'analyse de cette eau a été faite après que des
scientifiques ont voulu savoir quels résidus la drogue laissait
dans l'urine des consommateurs. Et les résultats sont sans
appel, comme l'explique l'auteur de l'étude, Yolanda Pico: "Les
résultats ont confirmé la présence de drogues
comme la cocaïne, les amphétamines, la codéine, la
morphine et le cannabis dans les eaux de surface du parc naturel
d'Albufera, dans des quantités qui vont de 0,06 à 78,78
nanogrammes par litre." Finalement, ce sont 14 drogues qui ont
été retrouvées dans les eaux du lac de l'Albufera
et notamment de la cocaïne et de l'ecstasy. Et ce sont dans les
eaux situées au nord du lac, plus proches des
discothèques et de la population, que les plus grandes
concentrations ont été retrouvées. D'autres
études doivent être faites sur le sujet afin de mesurer
les risques d'une telle concentration de drogue dans l'eau. /ats-afp
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Tagesanzeiger 24.9.10
"Alkohol ist nach wie vor unser wichtigstes Thema"
Seit 25 Jahren beschäftigt sich Evelyne Winnewisser von der
städtischen Suchtprävention mit Drogen und
Abhängigkeiten.
Mit Evelyne Winnewisser sprach Denise Marquard
Die städtische Suchtpräventionsstelle gibt es ein
Vierteiljahrhundert. Braucht es sie überhaupt noch?
Die Sucht brachte man früher mit Heroin und der offenen
Drogenszene in Zusammenhang. Letztere hat sich aufgelöst. Heroin
ist kaum mehr eine Einstiegsdroge. Das Thema Sucht ist geblieben. Ich
glaube sogar, die Suchtpräventionsstelle braucht es je länger
je mehr.
Wie meinen Sie das?
Der Suchtbegriff hat sich erweitert, und es ist eine
Sensibilisierung festzustellen. Wir sprechen heute über Alkohol-,
Tabak-, Medikamenten-, Game- und Kaufsucht, als wäre es eine
Realität. Das war aber nicht immer so. Als ich vor 25 Jahren
mithalf, die Präventionsstelle zu gründen, brachte man Sucht
fast ausschliesslich mit Heroin in Verbindung. Von den Gefahren des
Alkohol- und Tabakkonsums wollte in den 80er-Jahren noch niemand
sprechen.
Worin bestand damals Ihre Hauptaufgabe?
Eigentlich gab es keinerlei Konzepte. Wir waren Pioniere,
geprägt durch die Jugendbewegungen der 68er- und 80er-Jahre. Die
offene Drogenszene war für uns Ausdruck einer schizophrenen
Gesellschaft. Man zeigte mit dem Finger auf die meist jugendlichen
Fixer und sah im Rauschgift den gesellschaftlichen Fortschritt bedroht.
Wir sahen unsere Aufgabe darin, Relationen klarzustellen: Sucht geht
uns alle an. Sucht hat viele Gesichter. Sucht ist eine Krankheit.
Wie haben Sie auf das Suchtverhalten reagiert?
Als wir in den Anfangszeiten die Gefahren von Alkohol mit
denjenigen von Cannabis verglichen, wurde uns vorgeworfen, zu
verharmlosen, die Jugend zu verführen und unseren Auftrag nicht zu
erfüllen. Es war ein langer Weg, bis wir Grundlagen erarbeitet
hatten, die das Thema Sucht enttabuisierten.
Warum ist Alkohol bei Jugendlichen plötzlich ein Thema
geworden?
Das kann ich nicht sagen. Zuerst fielen einem auf der Strasse die
Jungs mit ihren Sixpacks auf. Sie begannen im Tram und im Zug zu
trinken und sich zu betrinken, hielten ihre Party in der Bahnhofshalle
ab. So kamen sie in die Medien. Doch das Bild täuscht. Die Zahlen
zeichnen ein anderes Bild. Es wird nicht mehr getrunken. Was anders
ist, ist das exzessive Trinken, das sogenannte Rauschtrinken.
Um Prävention erfolgreich anzuwenden, müssen Sie neues
Suchtverhalten möglichst früh aufgreifen. Wie machen Sie das?
Wir sind sehr gut vernetzt und arbeiten mit
Schlüsselpersonen aus den verschiedensten Lebensbereichen
zusammen. Zum Beispiel mit Eltern aus Elternvereinigungen, mit Leuten
aus Quartierorganisationen, mit Kontaktlehrerpersonen, mit Vertretern
aus dem Migrationsbereich. Wenn sich etwas Neues abzeichnet, bekommen
wir es häufig auf diesem Weg zu hören. Dann überlegen
wir uns, wie wir die Suchtprävention den neuen Herausforderungen
anpassen. So geschehen vor einigen Jahren als die Abhängigkeit von
den Bildschirmmedien aufkam.
Welche Suchtprobleme beschäftigen Sie im Moment?
Der Alkohol ist nach wie vor unser wichtigstes Thema.
Demnächst wird es wieder Cannabis sein, weil wir den Auftrag
haben, herauszufinden, wie ein kontrollierter Cannabis-Verkauf
organisiert werden könnte. Der neuste Missbrauch, den die Fachwelt
ortet, ist Neuro Enhancement. Um die geistige Leistungsfähigkeit
zu verbessern, wird neuerdings ein Medikament eingenommen, das
eigentlich gegen plötzliches Einschlafen hilft. Junge Menschen
nehmen es, um länger wach zu bleiben. Wir sind ständig
gefordert, neue Erkenntnisse in unsere Arbeit einzubauen, um fit zu
sein, wenn sie zum Thema werden.
Was hat Ihre Arbeit am stärksten verändert?
Vor 25 Jahren war es noch unvorstellbar, dass wir mit Vertretern
der Viersäulen-Suchtpolitik (Prävention, Schadensminderung,
Therapie und Repression) an einem Tisch zusammensitzen und miteinander
Strategien entwickeln. Heute ist das möglich, beispielsweise am
Knabenschiessen. Dort haben wir die Standbetreiber mit Plakaten zum
Aufhängen beliefert und mit Altersberechnungshilfen. Das Blaue
Kreuz hat einige Testkäufe durchgeführt und die Polizei
Verzeigungen ausgestellt. Am Knabenschiessen mussten nur 13 Prozent
anstelle von durchschnittlich 30 Prozent Standbetreibern verzeigen
werden. Das ist ein Erfolg.
--
Städtische Suchtprävention
Schulkinder und Jugendliche im Fokus
Die städtische Suchtpräventionsstelle beschäftigt
heute 15 Leute, die sich 9,2 Vollzeitstellen teilen. Während die
Gründungsmitglieder noch Generalisten waren, sind es heute
professionelle Fachleute. Mitte der 90er-Jahre hatte ein Wechsel
stattgefunden. Die Anlaufstelle, die früher zum Sozialdepartement
gehörte, ist heute dem Schuldepartement angegliedert.
Zu Anfangszeiten wurden alle Altersstufen bei der Prävention
berücksichtigt, im Laufe der Zeit war das nicht mehr möglich.
Um früh und gezielt zu fördern, stehen heute Schulkinder und
Jugendliche und deren Bezugspersonen in Familie, Schule, Arbeitswelt
und Freizeit im Fokus. Die Suchtprävention setzt sich für
einen selbstverantwortlichen und risikoarmen Umgang mit Drogen ein. Die
Öffentlichkeitsarbeit tritt dabei immer mehr in den Hintergrund.
Die Suchtprävention wird heute zunehmend bestimmt durch Aktionen
wie Kurse, Veranstaltungen und Interventionen an Schulen und
Elternabenden, die auf Einladung erfolgen.
Die städtische Suchtpräventionsstelle ist heute nicht
mehr einzigartig. 1991 und 1994 wurden kantonale Konzepte zur
Suchtprävention ins Leben gerufen. So wurden in allen Regionen des
Kantons nach und nach ähnliche Fachstellen aufgebaut, die
inhaltlich stark zusammenarbeiten. Die Suchtprävention in der
Stadt kostet jährlich 1,8 Millionen Franken, daran bezahlt der
Kanton 435 000 Franken. Die Prävention gehört heute so
selbstverständlich zur Drogenpolitik wie die Repression. (mq)
---
Limmattaler Tagblatt 24.9.10
Risikoarmer Umgang mit den Drogen statt Abschreckung
Alfred Borter
Zürich Die Drogenprävention hat sich in den letzten
Jahrzehnten verändert. Statt den Teufel an die Wand zu malen,
setzt man auf den risikoarmen Umgang mit Betäubungsmitteln.
1969 lag die Drogenprävention noch in den Händen der
Stadtpolizei, wie Schulvorstand Gerold Lauber zum 25-Jahr-Jubiläum
der Suchtpräventionsstelle ausführte. Eine Plakatkampagne
arbeitete mit dem Mittel der Abschreckung: Dargestellt war eine halb
zum Skelett gewordene Frau, und als Warnung war das Wort "Rauschgift"
gross hingeschrieben.
Als die Fachleute darauf hinwiesen, die Adressaten der Botschaft
könnten sich davon auch angezogen fühlen, änderte man
die Taktik. Sozial-, Schul- und Polizeidepartement arbeiteten Hand in
Hand, und 1985 wurde aufgrund eines Gemeinderatsbeschlusses die
Drogenpräventionsstelle geschaffen. 1986 versuchten die
Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter, als Hasen verkleidet, die
Aufmerksamkeit der Passanten zu wecken. Heute, meinte Lauber,
gäben sich die Angestellten wohl nicht mehr dazu her.
Heute geht es nicht mehr um Abschreckung und Abstinenz, sondern
darum, die jungen Menschen zu einem risikoarmen Umgang mit allenfalls
zur Abhängigkeit führenden Mitteln zu bringen. "Suchtmittel
lassen sich nicht aus der Welt schaffen", meinte Lauber. Aber es sei
möglich, auf die Gefahr der Übertreibung hinzuweisen.
Vorbild für die Schweiz
Die Stadt Zürich, in der manche Probleme früher als
andernorts und mit grösserer Heftigkeit aufträten, habe mit
ihrer Präventionsarbeit die Drogenpolitik in der Schweiz
massgeblich geprägt, sagte Lauber. So setzt man jetzt überall
auf die vier Säulen Prävention, Therapie, Schadensminderung
und Repression.
Die Entkriminalisierung des Cannabiskonsums ist von den
eidgenössischen Räten verworfen worden, das Problem harrt
noch einer Lösung. Und neu geht es auch darum, die vom Gemeinderat
aufgeworfene Frage zu prüfen, ob es Vorteile mit sich
brächte, wenn die Stadt Cannabis abgeben würde. Wie von
Eveline Winnewisser, Leiterin der Suchtpräventionsstelle, zu
erfahren war, ist eine Arbeitsgruppe daran, eine Auslegeordnung
vorzunehmen.
Längst hat die Stelle übrigens nicht allein die
klassischen Drogen im Visier, sondern auch anderes Suchtverhalten, etwa
die Kaufsucht oder die Internetsucht.
Beratung für Rauschtrinker
Und natürlich ist der Alkoholmissbrauch ein Thema. So haben
die in Zusammenarbeit mit der Stadtpolizei und dem Blauen Kreuz
durchgeführten Testkäufe durch Jugendliche etwa dazu
geführt, dass am Knabenschiessen der Verkauf alkoholischer
Getränke an unter 16-Jährige markant zurückgegangen ist.
Er liegt jetzt bloss noch bei 13Prozent.
Zur Prävention gehört auch, dass seit gut einem halben
Jahr die jugendlichen Rauschtrinker, welche ins Stadtspital Waid zur
Ausnüchterung eingewiesen werden, gefragt werden, ob sie sich
nicht von der Präventionsstelle beraten lassen wollten. "Etwa die
Hälfte ist bereit für ein Gespräch", erklärt
Winnewisser, junge Frauen eher als Burschen.
Das Gespräch dreht sich dann um die Frage, was die Jungen
dazu führe, einiges über den Durst zu trinken, und um
Alternativen.
Eine Herausforderung ist auch die Tatsache, dass immer mehr junge
Leute in zunehmendem Mass leistungsfördernde Substanzen einnehmen.
Ob sich das auch zu einer Sucht auswächst, weiss man noch nicht.
---
Landbote 24.9.10
Motto: Früh und gezielt unterstützen
sda
Die Suchtpräventionsstelle der Stadt Zürich setzt sich
für einen selbstverantwortlichen und risikoarmen Umgang mit Drogen
ein - seit 25 Jahren.
zürich - Gegründet wurde die Präventionsstelle
1985 als Reaktion auf die wachsenden Probleme mit der offenen
Drogenszene. Die Schwerpunkte der Suchtpolitik lagen bei Beratung und
Therapie; die Polizei setzte vor allem auf Repression. Zu Beginn musste
sich die Stelle wissenschaftliche Grundlagen erarbeiten, das Thema
Sucht enttabuisieren, Massnahmen entwickeln und sich auch bekannt
machen. Mittlerweile ist sie etabliert und stark vernetzt.
Die Präventionsarbeit richtet sich vor allem an Kinder und
Jugendliche. Diese versucht die Stelle via Öffentlichkeitsarbeit,
Familie, Schule, Ausbildung und Freizeit zu erreichen und arbeitet mit
den entsprechenden Bezugspersonen zusammen, wie Fachstellenleiterin
Eveline Winnewisser an der gestrigen Jubiläumsveranstaltung
ausführte.
Die Präventionsstelle erreichte 2009 direkt rund 2000 Eltern
und 1500 Schüler. Zusätzlich wurden Coachings und
Bildungsveranstaltungen mit 900 Fachpersonen mit Verantwortung für
Kinder und Jugendliche durchgeführt.
Schulvorstand Gerold Lauber (CVP) unterstützt diese
Ausrichtung. "Es war schon in der Gründungszeit klar, dass
Suchtprävention eine eigentliche Querschnittaufgabe ist. Wenn die
Bezugspersonen aller Lebensfelder von Kindern und Jugendlichen
zusammenarbeiten und sich vernetzen, kann ein grosser Effekt erzielt
werden", zeigte er sich überzeugt. Laut Lauber ist es wichtig zu
sehen, dass Menschen immer Drogen konsumieren werden. Folglich sei das
Wissen um den richtigen Umgang damit zentral.
Neues Thema: Medikamente
Als kurz- bis mittelfristige Herausforderungen bezeichnete die
Fachstellenleiterin das wachsende Bedürfnis der Menschen, mit
Medikamenten die Leistungsfähigkeit ihres Gehirns zu steuern. "Wir
wissen nicht, wohin das führt und wie viel Suchtgefahr in diesen
Mitteln steckt." Klar ist jedoch für Winnewisser, dass dieser
Konsum mit der 24-Stunden-Gesellschaft zusammenhängt. "Jeder
meint, immer und überall verfügbar und gut drauf sein zu
müssen."
Auch ein allfälliger Versuch mit der kontrollierten
Cannabisabgabe in der Stadt - wie vom Gemeinderat verlangt -
müsste die Fachstelle aufmerksam begleiten, so Winnewisser. Die
Stelle sei ständig gefordert, neue Erkenntnisse in ihre Arbeit
einzubauen sowie Projekte zu evaluieren. (sda)
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ÖFFENTLICHER RAUM
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Freiburger Nachrichten 24.9.10
Öffentlicher Raum als zweites Wohnzimmer
Jugendliche von heute sind mobiler und vernetzter als
früher. Sie verbringen mehr Zeit im öffentlichen Raum.
Vieles, was sie früher in der Familie getan haben, tun sie nun auf
Strassen, Dorfplätzen und in Stadtzentren. Dies war Thema eines
Elternabends in Schmitten.
Imelda Ruffieux
"Jugendliche inszenieren sich selbst gerne im öffentlichen
Raum", sagte Till Berger, Geschäftsführer des Vereins "Future
for the Commons". Auf Einladung der Jugendkommission erläuterte er
am Mittwochabend in Schmitten die "Megatrends im öffentlichen Raum
und ihr Einfluss auf die Jugend". Er hielt das Hauptreferat des Abends
(siehe auch Kasten).
Hemmschwelle sinkt
Die steigende Mobilität ist einer dieser Megatrends, welche
das Verhalten der Jungen massgeblich mitbestimmt. "Jugendliche sind
extrem mobil. Zum einen gibt es mehr Nachtbusse. Sie haben zum anderen
aber auch mehr Geld zur Verfügung, kaufen sich früher ein
Töffli, eine Vespa oder ein Auto", führte Till Berger aus. Da
der Aufenthaltsort sich vom Wohnort immer mehr entfernt, sinkt auch die
Hemmschwelle, wie man sich benimmt, da die soziale Kontrolle
wegfällt. "Eine Folge der Mobilität ist der
Unterwegs-Konsum." Fastfood sei günstiger geworden und das Angebot
grösser. Deshalb essen die Jugendlichen lieber mit anderen ausser
Haus.
Neue, importierte Werte
"Die Wertvorstellungen der Jugendlichen werden durch globale
Einflüsse geprägt." Durch externe Strömungen,
beispielsweise die Underdog-Kultur des Hiphop, entwickeln sich bei
ihnen neue Verhaltens- und Wertemuster. "Dank Facebook und anderer
sozialer Netzwerke breiten sich internationale Trends viel schneller
aus. Ein Beispiel dafür sind die Massenbesäufnisse, die
sogenannten Botellons, die aus Spanien importiert wurden."
Durch die Mobiltelefone seien die Jugendlichen viel vernetzter
und rascher informiert, stets erreichbar und schneller organisiert.
"Einer schickt ein SMS und fünf Minuten später trifft sich
eine Gruppe."
Till Berger wies darauf hin, dass die demografische Entwicklung
dazu beitrage, dass es in Zukunft schmalere Familienstrukturen (Tendenz
zur Ein-Kind-Familie) gebe. "So haben die Jugendlichen weniger
familiäre soziale Netzwerke zur Verfügung und decken ihren
Bedarf ausserhalb."
Mehr Differenzen
"Der öffentliche Raum wird zum zweiten Wohnzimmer der
Jugendlichen", fasst der Referent die Auswirkungen all dieser Trends
zusammen. Die Nutzungsansprüche an den öffentlichen Raum
steigen, und es gebe wegen unterschiedlicher Ansprüche
verschiedener Nutzer Differenzen und Konflikte. "Die Dynamik im
öffentlichen Raum nimmt zu." Es gebe mehr Littering, mehr
Lärm, eventuell auch mehr Vandalismus und mehr Kriminalität.
Plattform für die Jugend
Jugendliche und junge Erwachsene machen etwa 15 Prozent der
Bevölkerung aus, beanspruchen den öffentlichen Raum aber
überproportional. Strassen, Dorfplätze, Schulareale und
Stadtzentren werden zum Treffpunkt, zum Verpflegungs- und
Aufenthaltsort, vor allem in den Abend- und Nachtstunden.
"Der öffentliche Raum wird zur Plattform für die
Jugendlichen." Sie seien vor allem nachts eine sehr dominante und
präsente Gruppe. Oft würden die Jugendlichen als
"Null-Bock-Generation" wahrgenommen, die nur konsumiert, Lärm
verursacht und Abfall liegen lässt.
Öffentliche Erziehung
"Die Jugendlichen von heute sind aber nicht anders als die
früherer Generationen", hielt Till Berger dieser Beurteilung
entgegen. "Sie drücken sich aber anders aus, sind durch Medien,
Möglichkeiten und Strömungen geprägt, die wir nicht
verstehen und manchmal sogar dumm finden." Die Jugendlichen lebten
einen Grossteil ihrer Entwicklung im öffentlichen Raum aus, was
früher im engen Familienkreis geschehen sei. "Die Erziehung ist zu
einem öffentlichen Thema geworden."
Bereit für ein Engagement
Damit das Zusammenleben geregelt und Konflikte bereinigt werden
können, müsse man das Gespräch mit den Jungen suchen.
"Ihr Verhalten im öffentlichen Raum ist eine Frage der
Rahmenbedingungen. Sie legen Wert auf diesen Raum, sind aber auch
bereit, etwas dafür zu tun", führte der Referent vor
über 50 Zuhörern aus. Die Jugendlichen seien bereit,
Verantwortung zu übernehmen und sich für eine Sache zu
engagieren. Sie hätten ein Umweltbewusstsein und ein
ausgesprochenes Rechtsempfinden.
--
Jugendarbeit: Aussenstation des "Rümli"
Wenn alles nach Plan verläuft, erhalten die Jugendlichen von
Schmitten nächsten Sommer eine fahrbare Aussenstation des
"Rümli". Damit möchte die Jugendkommission eine Lücke
schliessen, denn sie hat festgestellt, dass der Jugendraum im Sommer
sehr schwach besucht ist. Die Idee besteht darin, einen ausrangierten
Bauwagen mit den Jugendlichen auszubauen und irgendwo im Dorf zu
stationieren. Ein zweites Projekt nennt sich Netzwerk und hat zum Ziel,
die Bewohner des Quartiers Mühlital besser ins Dorf zu integrieren.
Am Elternabend in Schmitten stellte Claudia Rehmann die Angebote
der Suchtpräventionsstelle vor. Eines der laufenden Projekte nennt
sich "Zurück in die Zukunft": In Gesprächsrunden diskutieren
Jugendliche, die erste Anzeichen eines Suchtverhaltens mit Alkohol,
Canabis oder Games und Online-Aktivitäten zeigen, mit
Gleichaltrigen. "Sie geben einander Tipps, wie der Konsum reduziert
werden kann", führte Claudia Rehmann aus. Christel Berset, Kinder-
und Jugendbeauftragte des Kantons Freiburg, erzählte, was auf
kantonaler Ebene läuft, damit die junge Generation in Gesellschaft
und Politik besser wahrgenommen wird. im
Weitere Infos:
http://www.prevention-fr.ch
http://www.fr.ch/sej
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SEXWORK
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Radio Corax (Halle) 24.9.10
30 Jahre Hydra - Hurenkinofestival
Seit 30 Jahren gibt es Hydra, die Beratungsstelle von und für
Huren. Grund genug, Sexarbeiterinnen zu feiern und zwar mit einem
Filmfestival, das heute in Berlin beginnt. Filme aus verschiedenen
Ländern und Kontinenten werden das Leben und die Forderungen der
Sexarbeiterinenen und -aktivistinnen zeigen. Und so das gängige
Bild der abhängigen und drogensüchtigen Hure aufbrechen...
Gesine Leyk von Radio Corax spricht mit Anna Peak, sie ist
Sexarbeiterin und Aktivistin und erzählt über die Filme und
ihr Verständnis von Sexarbeit.
http://www.freie-radios.net/mp3/20100924-0jahrehydr-36205.mp3
Skript
- 30 Jahre Hydra - autonome Beratungsstelle von und für Huren
- Hurenkino - was für Filme zu sehen, von wem, wo, worum gehts
- Welche Perspektive ist dir wichtig
- Gibt es sowas wie feministische Sexarbeit
- Bezahlter und verhandelter Sex - ein kapitalistisches Gewerbe unter
vielen?
- Was heißt Hure, Sexarbeit für dich
- Gehts um Liebe? Körperliche Überlassung? Therapeutische
Seelsorge?
- Warum bist du Sexaktivistin?
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http://www.hydra-berlin.de
http://de.wikipedia.org/wiki/Hydra_(Verein)
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HOMOHASS
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Tribune de Genève 24.9.10
Cri d'alarme contre l'homophobie
Olivier Bot
ITALIE Arcigay, l'association de défense des droits
homosexuels, dénonce l'escalade des agressions homophobes et
demande une loi protectrice.
Arcigay,principale association de défense des droits des
homosexuels en Italie, a lancé hier un cri d'alarme contre "une
escalade" des agressions homophobes. Arcigay dénonce "la
violence quotidienne qui frappe les homosexuels, les lesbiennes et les
transsexuels, leurs familles et leurs amis".
Depuis plus d'un an, en effet, l'Italie a connu une recrudescence
des agressions homophobes, conduisant les associations homosexuelles
à organiser des manifestations, notamment à Rome.
"La commission Justice examine un projet de loi sur ce
phénomène. Il est urgent et nécessaire que la
commission nous auditionne", lance le président de
l'association, Paolo Patanè. Arcigay demande "l'extension de la
loi Mancino aux actes homophobes et contre les transsexuels". Cette loi
votée en 1993 condamne les gestes, actions et
déclarations liées à l'idéologie nazie et
fasciste, ayant pour but l'incitation à la violence et à
la discrimination pour motifs raciaux, ethniques, religieux ou de
nationalité.
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BIG BROTHER GOOGLE
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Frankfurter Allgemeine 24.9.10
Systembedingte Spitzelei
Google sammelt noch mehr Nutzerinformationen, als viele ahnen
Von Stefan Tomik
FRANKFURT, 23. September. Es ist ein faustischer Pakt, den Google
mit unzähligen Betreibern von Websites geschlossen hat. Google
stellt ihnen eine Software zur Verfügung, mit der sie die Besucher
ihrer Seiten beobachten können. So sehen sie, wo jemand wohnt,
welche Seite er vorher angeschaut hat, wie er sich im Internetangebot
bewegt, wohin er weiterklickt, wann er aussteigt und sogar, wann er
wiederkommt. Selbst wenn Monate dazwischen liegen. Das Programm "Google
Analytics" liefert sehr nützliche Statistiken, und viele
Seitenbetreiber lieben es.
Sie "optimieren" damit ihren Internetauftritt. Google verteilt
die Software kostenlos, aber nicht ohne Hintergedanken.
Denn die Informationen werden automatisch nach Amerika geschickt
und in Googles Rechenzentren verarbeitet. So erhält der
Internetkonzern Zugriff auf die Daten von Hunderten von Millionen
Nutzern aus aller Welt. Die meisten wissen gar nichts davon.
Das ist der Unterschied zu vielen anderen Google-Angeboten. Bei
ihnen gilt: Dienste gegen Daten. Google bietet zum Beispiel ein
kostenloses Mailprogramm mit unbegrenztem Speicherplatz. Wer es nutzen
will, muss sich gefallen lassen, dass eine Maschine seine Mails nach
werberelevanten Begriffen durchsucht. Google bietet auch eine
praktische Browsererweiterung an. Wer die "Google Toolbar" einsetzt,
gibt aber alle Websites preis, die er aufruft. Und Googles Suchmaschine
speichert jeden Begriff, den man eintippt, und jeden Link, auf den man
klickt, dazu Datum, Uhrzeit und Informationen über den verwendeten
Computer. Meistens kommt also der Nutzer zu Google, aber bei "Google
Analytics" ist es umgekehrt. Es lauert auf Websites, die man gar nicht
mit Google in Verbindung bringen würde: Versandhändler,
Foren, Blogs oder Online-Medien. Zahlen über die Verbreitung des
Programms will Google nicht bekanntgeben. Eine Untersuchung dieser
Zeitung zeigt, dass von den hundert beliebtesten Websites der Deutschen
28 "Ooogle Analytics" einsetzen. In Amerika übermitteln laut einer
Studie vom vergangenen Jahr sogar 92 der 100 populärsten Seiten
Informationen an Google.
Datenschützer grämen sich seit langem über "Google
Analytics". Einer von ihnen ist Thilo Weichert, der
Datenschutzbeauftragte von Schleswig-Holstein. Das Programm "spottet
jeder Beschreibung", sagt er.,,~In der jetzigen Form ist der Einsatz in
Deutschland rechtswidrig." 28 Betreiber von Websites in
Schleswig-Holstein hat Weichert schon aufgefordert, das Programm
abzuschalten — mit Erfolg. In Nordrhein-Westfalen wurden 150
Unternehmen abgemahnt. Aber in vielen anderen Bundesländern tut
sich nichts dergleichen. Theoretisch könnten die
Aufsichtsbehörden ein Bußgeld bis zu 100 000 Euro
verhängen. Aber das ist noch nirgendwo geschehen, wie eine Umfrage
dieser Zeitung in den Ländern zeigt.
Im Mittelpunkt der Kritik an "Google Analytics" steht, dass die
Software IP-Adressen ausliest und speichert. Die IP-Adresse, eine
Zahlenkolonne, ist so etwas wie ein Nummernschild: Jeder braucht eins,
und leicht lässt sich mit ihm ein Computer im~Lntetnet
idäntifizieren. Die obersten Datenschutzbehörden der
Bundesländer haben im vergangenen November entschieden, dass diese
Adresse eine personenbezogene Information ist. Wer sie verwenden will,
muss einen triftigen Grund vorweisen. Marktforschung gehört nicht
dazu. Oder er muss die ausdrückliche Einwilligung des Betroffenen
einholen. Das geschieht auf den Websites, die "Google Analytics"
einsetzen, praktisch nie. Manche Seiten weisen zwar auf die Software
hin, versteckt irgendwo in den "Nutzungsbedingungen". Aber wenn der
Nutzer die liest, hat die Software längst mit ihrer Arbeit
begonnen.
Google verweist darauf, dass die IP-Adresse nicht den Namen des
Nutzers verrät und mit jeder Internetverbindung erneuert werde.
Wer am Computer sitzt, könne die Firma nicht herausfinden.
Dafür brauchte sie die Daten des Internetanbieters. der allein
wisse. welchem Kunden er welches "Nummernschild" zugewiesen hat. Die
Datenschützer beruhigt das nicht. Denn die bloße
Möglichkeit, dass die Daten zusammengeführt werden, reiche
aus. Zudem könnte Google die IP-Adressen mit den Daten seiner
personalisierten Dienste kombinieren.
Wer also ein E-Mail-Konto bei Google besitzt, dessen Name und
IP-Adresse sind Google dann auch bekannt. Google beteuert zwar, diese
Daten nicht zusammenzuführen. Aber in seinen
Datenschutzbestimmungen behält es sich genau das vor.
Mit all den gesammelten Daten ließen sich die Dienste
verbessern, lässt Goögle mitteilen. Das mag stimmen. Aber vor
allem geht es darum, Werbung zu plazieren. Und je mehr Google über
seine Nutzer weiß, desto präziser geht das. Von seinen
Anfängen hat sich das Unternehmen weit entfernt. Im
ursprünglichen Geschäftsplan war von Werbung gar keine Rede.
Die Google-Erfinder Sergey Brin und Larry Page wandten sich sogar
ausdrücklich dagegen. Im April 1998, dem Gründungsjahr der
Firma, kritisierten die damaligen Studenten in einem Aufsatz,
werbefinanzierte Suchmaschinen seien "systembedingt voreingenommen im
Sinne der Werbekunden und weit weg von den Bedürfnissen der
Verbraucher".
Heute steht der Nutzer in der Unternehmensphilosophie angeblich
immer noch "an erster Stelle". Doch Google hat sich längst zu
einem Riesen im Online-Werbemarkt entwickelt. Anzeigen machen fast
hundert Prozent des Umsatzes aus. Eine bloße Suchmaschine ist
Google schon lange nicht mehr.
Zwölf Jahre ist das Unternehmen jetzt alt, und wenn man die
Datenschützer fragt, dann benimmt es sich auch so: wie ein
Teenager. Zugeständnisse beim Schutz der Privatsphäre macht
Google erst nach langen Diskussionen. "Kooperation stelle ich mir
anders vor", sagt der Hamburger Datenschutzbeauftragte Johannes Caspar.
"Bei Google muss man immer zuwarten." Nach viel Kritik an "Google
Analytics" hat das Unternehmen nachgebessert. Website-Betreiber
können das Programm nun so einstellen, dass IP-Adressen von
vornherein anonymisiert werden. Gelöscht werden sie aber nicht.
Nur die letzten drei Stellen sollen weg. Nicht alle Datenschützer
halten das für ausreichend. lnternetsurfer können zudem ein
kleines Programm herunterladen, das die Aufzeichnung ihrer Daten
verhindern soll. Auch das ist typisch Google: Wer seine Daten vor der
Verwertung schützen will, soll selbst dafür sorgen. Um
Erlaubnis wird man nicht gefragt.
Ob die Anderungen ausreichen, um "Google Analytics" für den
Einsatz in Deutschland freizugeben, wird bei einem Treffen des
"Düsseldorfer Kreises" in der kommenden Woche entschieden. In dem
Gremium kommen die deutschen Datenschutzbeauftragten zusammen. Dem
Vernehmen nach, sind die Zweifel noch groß und zu viele Fragen
offen. Natürlich gibt es zahlreiche andere Dienste, die am Rande
oder jenseits der Legalität Nutzerdaten sammeln. Das Web ist voll
davon.
Aber "Google Analytics" hat in Deutschland einen Marktanteil von
fast 80 Prozent, Googles Suchmaschine sogar von 90 Prozent. Niemand
sonst häuft so viele Daten an. Und wer soll überprüfen,
ob das Unternehmen daraus wirklich keine personalisierten Profile
bildet? Der Staat? "16,4 feste Mitarbeiter" habe er zu Verfügung,
sagt der Hamburger Datenschutzbeauftragte Johannes Caspar.
Dann rechnet er vor, für welche Aufgaben wie viele Stellen
abzuziehen sind. "Am Ende bleiben drei bis vier Mitarbeiter übrig,
die sich um Google, Facebook und eine Reihe weiterer Firmen
kümmern sollen", sagt Caspar. "Es ist schwierig, das alles
umzusetzen." Die Aufarbeitung des Fotoprojekts "Street View" und der
illegalen Sammlung von Daten aus Funknetzwerken "wirft uns nach hinten".
Mehr oder weniger deutlich sagen auch die Beauftragten der
anderen Bundesländer, dass ihr Kampf für den Datenschutz
unter Personalmangel leide. Mit einer Datenschutzüberprüfung
muss ein Unternehmen in Deutschland, statistisch betrachtet. nur alle
39 400 Jahre rechnen.
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ANTI-ATOM
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Work 24.9.10
Heisse Sonnenkraft statt schmutziger atomstrom
Die Diskussion um längere AKW-Laufzeiten in Deutschland
strahlt auf die Schweiz ab. Deshalb brauchen wir subito bezahlbare
Alternativen.
Die Atomenergie pfeift aus dem letzten Loch: In Finnland sind
beim Bau eines Atomkraftwerks der neusten Generation in Olkiluoto
Termine und Kosten längst aus dem Ruder gelaufen. Aus dem
Vorzeigeprojekt ist ein Schreckgespenst geworden.
In der Schweiz bekommt Greenpeace recht: Schweizer AKW beziehen
ihr Uran teilweise aus der Wiederaufbereitungsanlage im total
radioaktiv verseuchten russischen Ort Majak.
Und im deutschen Atommülllager Asse II, das geschlossen
werden soll, finden die Experten laufend weitere radioaktive
Fässer und höhere Mengen Plutonium.
lug, trug und täuschung. Die ganze Atomwirtschaft beruht auf
Lug, Trug und Täuschung. Denn die AKW waren die Väter der
Atombomben, sie sind es, und sie bleiben es. Zivile und
militärische Nutzungen sind wie siamesische Zwillinge untrennbar
miteinander verbunden.
In Deutschland versuchen CDU und FDP im Interesse der vier
grossen Energiekonzerne, die Laufzeiten der bestehenden AKW zu
verlängern. Atomenergie soll die ominöse Stromlücke
überbrücken.
Aber: Wenn die Verlängerung der Laufzeiten am deutschen
Bundesrat vorbeigemogelt werden kann, folgt ein ganzer Rattenschwanz
von Problemen.
Punkt 1: Die grossen Energiekonzerne machen Extragewinne von 50
Milliarden Franken. Sie drücken so die unabhängigen
Stadtwerke an die Wand, die vielerorts auf alternative Energie setzen.
Punkt 2: Der Ausbau von Wind- und Solarenergie wird gebremst.
Denn es droht eine Überproduktion.
Punkt 3: Das ungelöste Problem der radioaktiven Abfälle
wird weiter verschärft.
Punkt 4: Was geschieht, wenn die nächste Bundesregierung die
Verlängerung wieder rückgängig macht?
In der Schweiz kennt man keine Laufzeitbeschränkung für
AKW. Selbst der Schrottreaktor Mühleberg erhielt 2009 eine
unbefristete Betriebsbewilligung.
Dabei sind bezahlbare Alternativen in Sicht. In der neusten
Ausgabe der Zeitschrift "Photon" schreibt die Chefredaktorin:
"Schliesslich soll die Photovoltaik in nicht allzu ferner Zukunft Atom-
und Kohlestrom ersetzen. Dafür muss es gelingen, Solarstromanlagen
in Deutschland für rund 800 Euro je Kilowatt zu bauen, also 80
Cent je Watt." Laut "Photon" kein Problem: Die deutsche Centrotherm
baut bereits Module für 67 Cents.
günstiger als aus dem akw. Alles klar? Hoffentlich: Ein
Solarmodul mit einem Watt Leistung kann pro Jahr im Mittelland eine
Kilowattstunde Strom produzieren. In den Alpen sogar 50 Prozent mehr.
Wer dafür nur gut einen Franken investieren muss, bekommt den
Strom günstiger als aus dem Atomkraftwerk.
Die technische Revolution läuft schneller, als wir uns das
alle träumen liessen. Was fehlt, sind politische Innovationen, um
ihr in der Schweiz zum Durchbruch zu verhelfen.
--
http://3.ly/asse Der
Blogger Ralf Streck
listet auf, was im Versuchsendlager Asse so alles schieflief und
-läuft. Dieses soll mit Steuergeldern saniert werden. Nach dem
Motto: Gewinn privatisieren, Verluste sozialisieren.
http://3.ly/majak
Recherchen der
"Rundschau" belegen: In Schweizer AKW verwendetes Uran kommt auch aus
dem plutoniumverseuchten Majak. Greenpeace hatte recht.
http://3.ly/olkiluoto
Das
Nuklearforum Schweiz karrte Journalisten an den Bottnischen Meerbusen,
wo in Olkiluoto das erste Atomkraftwerk der dritten Generation immer
teurer wird. Und immer noch keinen Strom liefert. Selbst die
gesponserten Journalisten sind etwas skeptisch.
http://www.photon.de
Die
führende Solarzeitschrift "Photon" berichtet kompetent über
die technische Revolution im Bereich der Photovoltaik und fordert statt
immer mehr Subventionen eine kostensenkende Produktion.
Sie finden alle Links direkt zum Anklicken auf der work-Website
unter der Rubrik "Rosa Zukunft" http://www.workzeitung.ch
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Aargauer Zeitung 24.9.10
"Unabhängigkeit findet im Kopf statt"
Brugg Gespräch mit Hans Wanner, Direktor
Eidgenössisches Nuklearsicherheitsinspektorat (Ensi)
Louis Probst
Das Eidgenössische Nuklearsicherheitsinspektorat (Ensi), das
aus der früheren Hauptabteilung für die Sicherheit der
Kernanlagen (HSK) hervorgegangen ist, ist die Aufsichtsbehörde des
Bundes im Kernenergiebereich. Seit diesem Jahr hat das Ensi seinen Sitz
im Flex-Gebäude an der Industriestrasse in Brugg. Als Nachfolger
von Ulrich Schmocker steht Hans Wanner seit kurzem dem Ensi als
Direktor vor.
Das Ensi ist eine relativ junge Behörde. Wie ist der
Übergang von der HSK zum Ensi verlaufen?
Hans Wanner: Für die Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter ist
der Übergang, der letztlich durch das Kernenergiegesetz nötig
wurde, rei- bungslos verlaufen. Die Aufgaben des Ensi haben sich ja
nicht verändert. Verändert hat sich lediglich unsere
Positionierung innerhalb der Bundesverwaltung. Mit dem Ensi-Rat haben
wir jetzt einen Verwaltungsrat und wir legen direkt dem Bundesrat
Rechenschaft ab.
Welche Ressourcen stehen dem Ensi zur Verfügung?
Das Ensi verfügt gegenwärtig über 125
Mitarbeitende. Sie haben die Aufgabe, die nukleare Sicherheit und den
Strahlenschutz in den Schweizer Kernanlagen zu überwachen, die
Transporte zu beaufsichtigen und die Arbeiten der Nagra im Zusammenhang
mit geologischen Tiefenlagern zu beurteilen.
Wie läuft die Überwachung der nuklearen Sicherheit in
Kernanlagen durch das Ensi ab?
Das Ensi nimmt die Aufsichtspflicht wahr, indem es die
Berichterstattungen der Betreiber der Anlagen prüft,
Aufsichtsgespräche führt und Inspektionen sowie eigene
Messungen vornimmt.
Wie muss man sich diese Inspektionen vorstellen?
Das Ensi führt in den fünf Kernkraftwerken
jährlich über 300 Inspektionen durch, die zum Teil
unangemeldet erfolgen. Dabei wird geprüft, ob die gesetzlichen
Vorschriften und die betrieblichen Vorgaben eingehalten werden.
Inspektionen im Sinne von Abnahmen erfolgen, wenn z.B. neue
Anlagenteile eingebaut und in Betrieb genommen werden oder die Anlagen
nach einem Stillstand, etwa nach einer Revision, wieder angefahren
werden. Revisionen in Kernkraftwerken sind für unsere Leute stets
eine sehr intensive Zeit.
Gegenwärtig sind zwei Themen - neue Kernkraftwerke und
Tiefenlager - aktuell. Wo liegt für das Ensi das Schwergewicht?
Beide Gebiete beschäftigen uns sehr. Das Ensi ist immer
wieder an öffentlichen Veranstaltungen präsent. Wir stehen
zudem Behörden und Verwaltungen zur Verfügung, wenn diese
Informationen benötigen. An erster Stelle steht für das Ensi
aber die Aufsicht über die bestehenden Anlagen. Diese umfasst alle
Bereiche, von der Technik über die Organisation bis zum Verhalten
des Menschen. Zudem laufen unsere Kernkraftwerke bereits seit
Jahrzehnten. Da schauen wir natürlich genau hin. Dazu gibt es
für jedes Kernkraftwerk ein eigenes
Alterungsüberwachungsprogramm.
Auf welcher Planungsstufe tritt bei Neubauten von Kernkraftwerken
das Ensi in Aktion?
Das Ensi gibt für die Rahmenbewilligung ein Gutachten
über die Qualität des geplanten Standortes ab. Zum heutigen
Zeitpunkt wissen wir noch nicht, welcher Reaktortyp von den
Projektanten gewählt wird. Trotzdem bereiten wir uns jetzt schon
auf ein kommendes Baubewilligungsgesuch für ein neues
Kernkraftwerk vor und bilden unsere Fachleute auf diesem Gebiet laufend
weiter.
Was bedeutet das für das Ensi?
Es bedeutet, dass wir uns im Hinblick auf ein Baugesuch für
ein neues Kernkraftwerk personell verstärken. Wir sind seit zwei
Jahren daran, unser Personal mittelfristig auf 150 Mitarbeitende
aufzustocken.
Im Gefolge der Bankenkrise ist kritisiert worden, dass Personen
in Aufsichtsorganen aus den zu beaufsichtigenden Unternehmen kommen.
Wie verhält es sich beim Ensi? Nuklearfachleute dürfte es ja
nicht allzu viele geben.
Unabhängiges Denken ist sehr wichtig. Unabhängigkeit
findet im Kopf statt. Da schauen wir drauf. Dass jemand vorher in einer
Kernanlage gearbeitet hat, ist kein Hindernis für
Unabhängigkeit. Unabhängigkeit heisst, dass jemand sich
seiner Aufsichtsrolle bewusst ist. Aufsichtsprojekte werden zudem im
Team abgewickelt. Die Gefahr einer externen Einflussnahme ist dadurch
sehr gering. Leider ist der Personalmarkt bei Fachleuten mit
kerntechnischer Erfahrung klein. Wir hätten beim Ensi gerne mehr
Leute mit Werkerfahrung. Wir überlegen uns daher, in Zukunft
junge, motivierte Ingenieure mit guter Ausbildung für eine gewisse
Zeit auch in Kernkraftwerke im In- und Ausland zu schicken.
Tag der offenen Türen am Ensi. Industriestrasse 19, Brugg.
25. September. Von 9 bis 17 Uhr.
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Schweizerische Gewerbezeitung 24.9.10
Kernenergie - 1700 Mitarbeitende und unzählige Arbeitsplätze
in Industrie und Gewerbe: Die volkswirtschaftliche Bedeutung der
fünf Schweizer Kernkraftwerke ist enorm.
Wertschöpfung und Versorgungssicherheit
Die Schweizer Kernkraftwerke (KKW) schaffen direkt und indirekt
Tausende Arbeitsplätze. Die Standortregionen profitieren von
beträchtlichen Wertschöpfungseffekten. Die Kernkraftwerke
versorgen Industrie, Gewerbe und Bevölkerung zuverlässig mit
preiswertem und umweltschonendem Strom. Damit dies so bleibt, braucht
die Schweiz neue Kernkraftwerke. Die Stromwirtschaft packt dieses
Jahrhundertprojekt an und plant aktiv die Erneuerung des
Kernkraftwerkparks.
Kernkraftwerke haben eine beträchtliche volkswirtschaftliche
Bedeutung. Das zeigt sich insbesondere an ihren
Wertschöpfungseffekten und den Auswirkungen auf Beschäftigung
und Arbeitnehmereinkommen. Insgesamt arbeiten in den fünf
Kernkraftwerken Beznau-1 und -2, Mühleberg, Gösgen und
Leibstadt mehr als 1700 Personen. Mit ihren Aufträgen sichern die
schweizerischen KKW zudem zahlreiche Arbeitsplätze in Industrie
und Gewerbe.
Das Spektrum der Zulieferer reicht von Lieferanten technischer
Komponenten und Dienstleistungen über Ingenieurunternehmen bis hin
zu Bauunternehmen und Gewerbebetrieben wie Schreinereien,
Sanitärfirmen und Reinigungsinstituten.
Auch nach der Inbetriebnahme sorgt der Unterhalt eines KKW für
umfangreiche Aufträge. So sind beispielsweise allein an der
diesjährigen Revision des KKW Leibstadt rund 1500 Mitarbeitende
von über 100 verschiedenen Firmen beteiligt. Das KKW Gösgen
wies im Geschäftsbericht 2009 Kosten für Personalaufwand,
Material und Fremdleistungen von über 110 Millionen Franken aus.
Wertschöpfungseffekte in Mühleberg und Beznau
In einer Studie der BAK Basel Economics wurden die erwähnten
Effekte am Beispiel des Kernkraftwerks Mühleberg (KKM) genauer
untersucht. Auftraggeber waren der Handels- und Industrieverein des
Kantons Bern und der Verband Berner KMU. Die Untersuchungen
bescheinigten dem KKM eine Bruttowertschöpfui~g von 94 Millionen
Franken. Rechnet man dazu die indirekten volkswirtschaftlichen Effekte
der Aufträge an Industrie und Gewerbe sowie der Einkommen, ergibt
sich ein gesamter Wertschöpfungseffekt von 166 Millionen Franken
für das Jahr 2006. Im KKM selbst ärbeiten rund 300 Personen.
Mit seiner wirtschaftlichen Tätigkeit hängen laut BAK
insgesamt 500 Arbeitsplätze zusammen.
Im Auftrag des Departements Bau, Verkehr und Umwelt des Kantons
Aargau wurden auch die sozioökonomischen Effekte des
Kernkraftwerks Beznau (KKB) unter die Lupe genommen. Diese Studie der
BHP Hanser und Partner AG ist zum Schluss gekommen, dass der gesamte
Wertschöpfungsbeitrag des KKB im Kanton Aargau gut 230 Millionen
Franken im Jahr beträgt. Die gesamten Beschäftigungseffekte
belaufen sich auf gegenwärtig rund 800 Vollzeitstellen. Davon sind
gut 530 Personen direkt beim KKB angestellt.
Zuverlässige Stromversorgung
In erster Linie aber bieten die schweizerischen KKW eine
zuverlässige Versorgung mit Strom. Industrie, Gewerbe und die
ganze Bevölkerung profitieren von umweitschonendem Strom zu tiefen
und berechenbaren Preisen. Damit sichern die KKW indirekt
Hunderttausende von Arbeitsplätzen in allen Wirtschaftszweigen der
Schweiz — ohne Subventionen und Fördermassnahmen. Um diese
Versorgungssicherheit weiter aufrechterhalten zu können, muss die
Schweiz in absehbarer Zeit ihren Kernkraftwerkspark erneuern. Die
Stromwirtschaft stellt sich diesen Herausforderungen und plant aktiv
den Ersatz der bestehenden KKW. Drei Rahmenbewilligungsgesuche sind
eingereicht worden und die ersten Ausschreibungen sind gestartet. Laut
den beiden oben zitierten Studien würden die
Wertschöpfungseffekte neuer KKW noch höher ausfallen als die
der bestehenden. Würde als Ersatz für das bestehende
Kraftwerk in Mühleberg ein Europäischer Druckwasserreaktor
(EPRJ gebaut, betrüge der gesamte jährliche
Wertschöpfungseffekt laut BAK-Studie 544 Millionen Franken. Ein
vergleichbarer Reaktor als Ersatz für die beiden Beznau-Einheiten
hätte laut der zweiten Studie eine gute Verdoppelung des
Wertschöpfungsbeitrags auf 517 Millionen Franken pro Jahr zur
Folge.
Am kommenden 11. November trifft sich die schweizerische
Nuklearbranche im Trafo Baden zur nuctealO, der dritten Industrietagung
des Nuklearforums Schweiz.
Thema der diesjährigen nuclea sind die Rahmenbedingungen für
die Renaissance der Kernenergie in der Schweiz. Will sich die Schweiz
auf das Jahrhundertprojekt Kernkraftwerksneubau einlassen? Unter
welchen Voraussetzungen kann sie das? Welche Faktoren verhelfen der
Kernenergie — die Zustimmung der Bevölkerung vorausgesetzt — in
der Schweiz und bei ihren Nachbarn zum Durchbruch?
http://www.nuclea.ch